{FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3))
-11%
Le deal à ne pas rater :
Smartphone 6.36 ” Xiaomi 14 (12 Go / 256 Go
641 € 719 €
Voir le deal

 Aller en bas 
Invité
Anonymous


Invité
(#) Ven 8 Mai - 20:46
{FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3))


seashells are love letters in the sand
✧✧✧
@lieven s. yoon
ootd ++ (05/05) venice canals ++ shell

{FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3)) 6a24fe40b40224f7d36f10ddf1d9d8b914863331 {FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3)) 15c12b7f522570ad83d43ed978138e5129e7953c
( @vocivus )


my time is coming, it's coming soon
I feel it in my bones, I feel it in my shoes
I was lost, but now I'm found
and all my troubles are turning around


18:08
les cœurs lourds battent à l'unisson, rythmés par la musique qui résonne doucement dans les tympans. les rêves se dessinent sous ses paupières closes, alourdies par la fatigue. la journée s'est étiolée doucement, péniblement, embrumée par les sentiments. la discussion avec gaïa, la peine qui s'est écoulée lorsque les genoux ont heurté la terre pour déposer les roses blanches. la joie s'est fanée, mais ce soir, elijah compte la redessiner. il ouvre doucement les yeux, pour guetter les paysages qui défilent derrière la vitre. aussi rapides que le temps qui s'est écoulé, aussi rapides que la prétendue maturité s'est creusée derrière les pupilles, vives de rêves enfantins encore. tellement rapides, et pourtant, ils sont toujours là, tous les deux, les petits doigts de la main enlacés, dans l'espoir de voir perdurer des promesses insensées. redessinons les étoiles. régnons sur le monde. voyageons dans le futur. restons ensemble jusqu'à la fin du temps. innocemment délicates sur le bout de leurs langues et les sourires peints de candeur. la voix frétillante de rêves et des astres étincelants plein les yeux. ce soir encore, ils planeront. « t'endors pas, on y est bientôt. » le sourire léger, le ton fébrile. la journée a été particulièrement exténuante, mais il tenait tout de même à faire la surprise, à redessiner ne serait-ce que l'ombre d'un sourire sur ses lèvres pincées. ce soir, il souhaite devenir l'éclat d'espoir qui viendra miroiter derrière ses pupilles. il veut soigner les plaies, éteindre la douleur du passé ; plonger les derniers cris amers dans un mutisme éternel. il veut que les petits doigts s'enlacent encore, qu'ils bouchent la peur avec mille-et-une promesses (( mille-et-un mensonges, peut-être. )) il veut que leurs murmures ne fassent plus qu'un vœu soufflé aux étoiles. le taxi roule encore au beau milieu de la circulation dense. la crépuscule coule dans le ciel comme une peinture dégoulinante, et les derniers rayons solaires semblent disparaître derrière les nuages. ils sont arrivés, enfin. « prêt, pour ta surprise yoon ? » le dédain qui pique dans la voix semble n'être là que pour dissimuler la crainte. la crainte que ça ne lui plaise pas, ou pire, la crainte que ça ne change rien au froid qui plane entre eux, depuis leur dernière altercation. « viens. » dans un murmure peu confiant, il sort de la voiture, soupire à la sensation de la brise fraîche sur son épiderme chaud. la cité des anges est en effervescence. les cœurs semblent être obnubilés, gorgés de bonheur et d'euphorie. les rires s'élèvent dans le brouhaha, et la musique coule comme un remède pour apaiser les âmes fêlées. plus loin, les canaux de venice s'étendent à perte vue derrière les pupilles éberluées. « et voilà... je sais pas si t'es déjà venu là mais... » les mots qui s'essoufflent doucement, et les joues qui se teintent à la couleur de la gêne et du vent glacé. « tu voulais qu'on parte quelque part, loin. on aurait pas pu le faire en une seule soirée mais... on pourrait faire tout comme ? » un sourire candide vient danser sur les lèvres du gamin, tandis qu'il poursuit doucement. « on n'a qu'à faire semblant qu'on est en vacances, à venise. qu'on passe notre dernière nuit à redécouvrir une dernière fois les canaux. qu'est-ce que tu en dis ? »

Revenir en haut Aller en bas
Invité
Anonymous


Invité
(#) Lun 1 Juin - 9:36
Re: {FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3))



right time
kairos — the perfect, delicate, crucial moment ; the fleeting rightness of time and place that create the opportune atmosphere for actions, words, or mouvement; also weather. (( I want to go ; with you. ))
[ outfit ]

roses blanches. elles redessinèrent le galbé d’une tristesse éteinte, escamotée sous le maquillage maîtrisé de faux sourires et faux rires. Roses blanches — l’amas de chagrin qui teintant les pores de blanc enseveli les veines de glace, les pores devenant acier, les genoux faiblissant devant la tombe de celle qui n’aurait jamais dû partir ; jamais si tôt. (( mina. )) que son manque était présent à tout instant, à toute seconde, qu’il ne pouvait oublier celle qui l’avait profondément materné et qui s’était assassinée sous le poids de l’anxiété. Les doigts frôlent le courbé de la tombe, les herbes folles sont chassées, en silence, car rien ne peut réconforter un cœur si esquinté et aucun mot ne semble être créé en cet instant pour soulager ce silence compagnon. Les minutes s’écoulèrent, dégoulinantes, il ne su combien de temps il resta là, il ne su réellement à quel moment Elijah le traîna ailleurs, quand est-ce que le taxi avait été appelé et quand est-ce qu’il avait grimpé à l’intérieur. Tout fût comme une ellipse, passagère, comme une absence de conscience, comme si une partie de lui avait été arrachée pour que la réalité elle soit moins dure à accepter. Puis enfin, Lieven revint sur terre, l’atterrissage moins brusque lorsqu’il ressentit le petit doigt intimidé s’enrouler autour du sien. Ce simple geste brûla son derme, son corps entièrement glacé s’apaisa de cet unique toucher mais il n’osa pas, pas sur le coup tourner la tête et le regarder. Les sentiments étaient embrouillés en mêlasse, il ne su sur quoi se concentrer en premier alors plutôt que de prendre le temps pour effilocher sa bobine enroulée, il préféra regarder par la fenêtre et somnoler.

Puis lorsque le taxi s’arrêta finalement, sa silhouette fut traînée en extérieur, son regard éblouit par les couleurs chaudes des bâtiments et la chaleur agréable enveloppant son être entier. Ici, les bruits de la ville étaient moins nombreux, on entendait que le doux chant de l’eau s’écoulant à quelques mètres d’eux. C’était un El Dorado. Le leur, finalement. Soudainement, le tracé de ses expression changea, la neutralité du chagrin devint étonnement, les sourcils se froncèrent légèrement, comme s’il eut été pris d’une émotion si forte, si bouleversante qu’elle avait chassé toute les autres et les avait englouties. Tout était là, suave et salvateur, comme un remède. De leur ballade à sa compagnie, de l’atmosphère et du bruit de l’eau à la sonorité de sa voix. Et bien qu’avant, d’un trait étonnement pessimiste il avait cru que rien ne pourrait calmer ce brin de solitude dévorant son plexus solaire, il s’était trompé. Agréablement trompé.

mais c’était effrayant...
il avait peur de tout foirer.

Ainsi comme si le silence eût été la réponse aux innombrables questionnements de ces phrases, comme s’il en fût la ponctuation et l’aisance d’intonation, il ornementa naturellement la suite de leur discussion. Il ne su comment l’éviter Lieven, comment l’esquiver en prononçant tout ce qu’il aurait pu penser mais qui aurait sonné tôt ou tard maladroit et blessant, car il peinait encore à être pleinement tendre à ses côtés. Il ne su comment prononcer un délicat merci, comment accentuer à la suite ce sentiment presque trop merveilleux qui le prit, naturellement, l'emmitouflant dans un cocon de bienveillance. C’était si étrange, de basculer d’une émotion à une autre en si peu de temps, de se sentir perdre pleinement tous ses moyens, de seulement rester là, à le regarder, chercher les bonnes paroles et les bons regards. Pour finalement se rappeler qu’il n’était bon qu’en étant authentique. Alors, à ce moment-là plus qu’à un autre, à cet instant-là, pour la première fois sa main remonta saisir la sienne en pleine conscience. La chaleur de sa paume irradia la sienne, leurs doigts se frôlèrent avec suavité, il saisit simplement l’extrémité des plus longs, cherchant à se donner confiance. « Je... » Premier essai désordonné, aussitôt abandonné, aussitôt délaissé lorsque ses crocs plongèrent dans la chaire de ses propres lèvres. Tout était tellement plus simple par écrit, lorsqu’il pouvait aligner ses pensées, imaginer chaque ressenti en se protégeant de le ressentir à la même intensité. Tout semblait si clair, si aisé, si maîtrisé lorsqu’il le créait pièce par pièce dans des poèmes ou des extraits de romans. Toutefois en vrai, dans la spontanéité, lorsqu’il s’agissait de lui, il peinait tant à exprimer pleinement son amitié avec moins de fierté, plus de justesse. C’était comme si Elijah le faisait être la meilleure et la pire version de lui-même, le tout à la fois, dans des éléments et teintes si contraires qu’il se perdait dans son propre raisonnement. Une seule chose semblait juste cependant, une seule, au combien elle ne soit pas si habituelle entre eux. Tout doucement, Lieven passa un bras derrière sa nuque, l’enlaçant soudainement, maladroitement mais aussi si sincèrement qu’il ne pu s’empêcher de l’étreindre davantage, légèrement plus petit que lui. Il huma son parfum quelques micro-secondes, finissant par susurrer : « C’est parfait ainsi, merci. » Et cela soulageait tellement, de ne plus être plongé dans le deuil et le décès, d’oublier que de l’autre côté de ces fleurs blanches qu’il ne cessait d’apporter il y avait tant d’autres choses, tant de belles choses. Qu’Elijah avait pensé à lui.

Petit à petit, Lieven se détacha, ne délaissant que délicatement son pouce caresser l’intérieur de sa paume, pour couper ensuite tout contact. Ce soudain acte de spontanéité le surprenait également, il sentit son visage prendre des teintes d’un rose clair, remerciant le ciel de ne pas être aussi blanc que son meilleur ami. Rares étaient les fois où il était gêné auprès de lui, mais elles étaient si perturbantes qu’il priait chaque instant pour ne jamais les vivre tout en sentant son corps entier quémander une nouvelle dose d’adrénaline. « Je ne suis jamais venu ici. J’en ai jamais eu l’occasion avant aujourd’hui. » Qu’il rassurait de sa voix plus onctueuse et moins grave, presque enfantine, alors qu’il tendit sa main à nouveau, voulu saisir la sienne, mais s’effrayant du contact il le cessa aussitôt. « Eli’ je... suis vraiment content. Merci. » Sa large paume se recueillit auprès de ses propres lèvres, ses joues s’empourprèrent une seconde fois, bien plus intensément encore lorsque ses mèches se collèrent auprès de son front. Son myocarde s’accéléra sous la flatterie de l’instant, il perdait l’équilibre, c’était une sensation si déstabilisante que le silence cloua pendant de nombreuses minutes ses lèvres l’une contre l’autre. Toutefois, lorsque leurs regards se croisèrent enfin, le poids de ses craintes s’allégea et il attrapa timidement son poignet. « Allons-y ! J’ai hâte de monter sur une barque, j’y suis allé qu’une seule fois et j’ai manqué de tomber. Puis il fait vraiment beau, aujourd’hui. » C’était comme s’il revivait, s’il respirait à nouveau après avoir retenu son souffle des heures durant. Lieven avait envie de passer ce moment avec lui, de le rendre aussi heureux qu’il n’avait pu le rendre à l’instant. Les pas se précipitèrent le long de la petite rue, il s’arrêta enfin dans l’attente d’une barque, discutant avec un des hommes en charge pour finalement oser mettre un pied au dessus. Il était maladroit Lieven, bien trop pour ne pas perdre l’équilibre, risque de tomber dans l’eau car son pied c’était mal positionné. Sur le moment il se raccrocha au bras de l’inconnu, dans une posture enfantine n’allant pas de paire avec son faciès mature. Ce ne fut que lorsqu’il se sentit suffisamment stable qu’il le relâcha, présentant mille et une excuses une fois assis. « Je suis vraiment désolé, j’ai honte... Eli’ fais attention, c’est hyper dur de monter là dessus. Allez viens, donnes ta main. » Aussitôt il lui tendit la sienne, délicatement, dans l’image princière des contes de fées que Mina lui lisait, plus jeune.

@ELIJAH MOON || LOVE U   {FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3)) 3124819759





Revenir en haut Aller en bas
 
{FLASHBACK} seashells are love letters in the sand ❅ elieven ((3))
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Wheel of Destiny :: Sujets RP-
Sauter vers: