1. Pour un garçon sans sourire, c'était le comble qu'il ait une mère comédienne et un père lieutenant de police. Parce que dans les sombres quartiers de Los Angeles, Jasper n'échangeait rien d'autre que des coups contre un mur pour pouvoir décharger cette injustice que sa mère subissait jour après jour. Jusqu'à l'âge de dix ans, son père n'avait pas daigné le toucher mais quand le gamin se crut un peu plus costaud, un poing trop près du visage du géniteur et c'est ce dernier qui l'envoya à l'hôpital prétextant une mauvaise chute à vélo sur le sol en dur du jardin. Le cliché américain du papa qui tape sur le gosse. Puis bien évidemment, il semblait ne pas s'arranger pour que ça s'apaise, tout au contraire. Il insistait. Parce que s'il se concentrait sur lui, papa Osborne ne se concentrait pas sur la mère Wolfe.

2. Jane. L'incroyable beauté latine. Il était le président du comité des élèves, le capitaine de l'équipe de football américain et celui dont tout le monde parle. La famille parfaite, l'adolescent parfait. Mais elle, elle n'était personne. Elle n'était pas populaire, loin d'être la plus impliquée dans la vie scolaire, mais Jasper fut juste étonnée et subjuguée par son regard un peu trop sombre. Elle était invisible, indifférente du reste des élèves. Et puis c'est Jasper qui s'assit un jour à sa table. Sa première phrase pour elle ? La bouche pleine et très confiant, il lui sourit rouge, la sauce tomate de partout. Toi et moi, on va s'marier ! et elle avait pouffé de rire de son idée saugrenue et de sa bêtise. Et ils devinrent le couple le plus populaire de tout l'Horizon High School.

3. Jasper, ce n'était pas un garçon équilibré. Il avait grandi avec une image familiale si sale qu'il se persuadait qu'il deviendrait comme son père et il avait toujours caché son histoire à Jane, mais quand il apprit à ses seize ans, lors de sa dernière année de lycée la grossesse inattendue de sa petite-amie, le monde s'était écroulé autour de lui. Il n'avait jamais voulu enfanter, et donner la vie pour ne pas faire souffrir à une progéniture de ses tares familiales. Il était hors de question pour John Osborne que son fils dévie de son chemin scolaire et il avait décidé de subvenir au besoin de l'enfant lui-même, tout du moins du côté paternel. Premier enfant, premier garçon.

4. Il l'aimait comme un dingue, Jane. Et s'il s'était marié jeune pour ne pas salir le nom de sa fiancée, la paternité était loin d'être son point fort. Il n'avait pas changé une seule couche, ne s'était pas levé une seule fois la nuit, ne donnait jamais à manger... mais il débordait d'amour pour son petit garçon et il n'avait aucune idée de comment le lui montrer. Jane tentait tant bien que mal de lui donner des pistes pour qu'il puisse prendre son rôle à coeur mais rien n'y faisait, il était pitoyable.

5. L'enfant n'avait que dix-huit mois quand Jane et Jasper apprirent la leucémie de leur garçon. Si le monde s'écroulait, Jasper n'arrivait pas à accepter la situation et il se noyait complètement dans les études et les diplômes à obtenir pour rentrer en école de police. Le choix de n'être que l'ombre de lui-même s'imposa quand après des semaines à consulter des spécialistes, un médecin leur proposa l'idée... de faire un second enfant qui offrirait des cellules saines face à la leucémie de l'aîné. Et sans envies, sans désirs, sans même un regard pour l'avenir, voilà qu'ils essayaient d'avoir un enfant pour le bienfait du premier.

6. L'arrivée de la dernière fut un cataclysme dans l'univers familiale des époux Osborne-Wolfe. S'ils arrivaient à joindre les deux bouts, ce n'était pas pour autant qu'ils arrivaient à payer une assurance maladie suffisamment importantes pour régler tous leurs frais médicaux. Jasper travaillait le soir pendant que Jane gérait les enfants. Il était nécessaire pour le couple de jeunes mariés de trouver un vrai équilibre afin que les enfants ne percutent pas les problèmes de santé qu'ils avaient. Un enfant malade et un bébé médicament. Les conséquences étaient désastreuses pour leur relation intime.

7. La famille Osborne-Wolfe ne tenait le visage souriant de la famille parfaite que pour les proches du mari et de l'épouse. Les relations sexuelles n'étaient que mensuels, quand la tristesse d'une mauvaise nouvelle médicale leur tombait dessus. Mais petit à petit, Jasper grimpait les échelons et devenait meilleur, bien plus doué parce qu'il était un acharné du travail. Au grand dam de Jane qui n'arrivait plus à trouver du temps pour sa vie de femme en dehors des enfants malades.

8. Quand son fils frôla la mort juste après Noël, c'est à ce moment là que l'agent de police prit conscience de ce qu'il ratait, des instants parfois privilégié d'une relation père-fils qu'il avait manqué. A partir de ce jour, il décidait que chaque instant de libre serait accompagné d'une activité faite avec le plus grand, délaissant sa fille-médicament qui avait désormais fait sa dernière opération pour sauver la vie de son grand frère. Jasper l'aimait, mais il n'avait aucune idée de comment trouver de l'amour dans cette situation qu'il n'avait jamais voulu à la base et qu'il s'était vu imposé.

9. Sa fille avait trouvé un chiot en train de manger dans les poubelles de la maison familiale. Si Jasper avait catégoriquement refusé que l'animal vienne vivre sous leur toit, elle avait décidé de le cacher pendant dix mois dans sa petite chambre sans que personne ne s'en aperçoive. C'est en dormant sur le canapé que le père avait découvert Pirate. Il était en train de lui lécher le visage et si au début il avait semblé profondément en colère, la bête avait adouci les convictions extrémistes pathologiques de Jasper et à l'arrivée de l'école des deux gamins, ils avaient pu être témoin d'un Jasper euphorique en train de rire en caressant le ventre du border collie. Depuis, sa relation avec sa fille avait eu tendance à s'améliorer.

10. Entre Jane et lui, plus rien ne fonctionnait. Jasper avait commencé à aller voir ailleurs, à trouver de l'intimité dans d'autres courbes de femmes parce que plus rien ne se passait dans le lit conjugal. Ils s'étaient aimé trop fort et bien trop tôt, ils avaient développé des sentiments tellement puissants, entre l'amour l'un envers l'autre, la terreur de perdre un enfant, l'angoisse de savoir s'il allait survivre et le mariage au final chaotique qui les tenait liés jusqu'à ce que la mort les sépare, c'était au final qu'une illusion bien ficelés. Ils n'étaient plus que des parents qui ne souhaitaient pas blesser leurs enfants.

11. En grandissant, son fils avait développé des troubles du comportements, des troubles affectifs et une instabilité émotionnel appelé personnalité bordeline. S'il avait guéri d'une maladie physique, c'était le début d'un combat contre la maladie mentale. La relation avec son fils s'était dégradé quand il avait toujours voulu faire les choses biens et sa fille s'était à nouveau effacé tant son frère avait besoin d'une attention constante. La marraine de sa fille n'était autre que la soeur de Jasper et la seule à voir réellement l'être humain qu'était la benjamine Osborne-Wolfe.

12. Jasper s'était mis à boire au 17ème anniversaire de son garçon. Le rhum. Sa plus grande passion. Les after hours s'étaient transformés en vrai soirée au bureau à déguster les boissons les plus immondes et cheap qu'il trouvait dans les boutiques du coin, rentrant si tard que tout le monde dormait déjà. Il n'était pas certain, peut-être même que Jane était déjà réveillée et sentait son haleine immonde et poussiéreuse dans le lit familial. Il tentait parfois de toucher sa hanche ou sa cuisse, mais elle le repoussait viscéralement. Il avait songé parfois à lever la main sur sa femme, le tremblement qui se dirigeait jusque dans son poing lui rappelé tellement son propre père qu'il avait du travailler difficilement sur lui pour ne pas le faire. Il n'avait pas touché à sa femme depuis désormais six mois. Que ça soit dans les coups ou dans les corps.

13. Depuis plusieurs années déjà, il avait du travailler sur l'enquête du tueur des pensées blanches. Ce dossier était le plus important de sa carrière et si parfois il avait frôlé l'arrestation du meurtrier, Jasper revenait toujours à la case départ, avec pour seul indice cette cocotte en papier que quelqu'un lui avait laissé sur son bureau. Un mot y était inscrit : Find me and I will tell you everything. signé évidemment par le tueur des pensées blanches, fleurs qu'il laissait sur le corps de ses victimes, partout, tout autour, comme une neige qui ne voulait pas fondre. Jasper avait été le premier témoin des morts d'enfants, dépêché sur les lieux des crimes à chaque fois. Les images n'avait pas cessé d’apparaître dans son esprit, dans ses cauchemars au point de voir leurs visages dans celui de ses enfants.

14. Gradé lieutenant, le cas du tueur des pensées blanches finit par être classé sans suite au plus grand désarroi de Jasper qui n'avait pas réussi à arrêter l'assassin. Ça le rendait absolument dingue mais il s'était rendu glorieux dans d'autres enquêtes. Malgré tout, la seule qui comptait et qui ne quittait pas son crâne, qui offrait des victimes tous les trois mois était dans un carton que personne n'osait toucher. Le cas maudit, l'appelait-on.

15. Et le voilà, mai deux mille vingt en train de ruminer sur sa vie actuelle, l'haleine odeur cigarette et le verre rempli de rhum, à attendre que sa famille s'endorme pour pénétrer dans la demeure familiale.

Ah oui.
Et Avana a des seins magnifiques.

Justice peut-être que les enfants n'ont jamais souhaité devenir policier parce qu'il avait soif de justice. peut-être que c'était simplement le fantasme de l'uniforme et que l'idée d'arrêter un méchant pour sauver l'humanité n'était pas si mauvaise. peut-être que parfois, l'injustice vient du fond des tripes et ne génère qu'un besoin de protection envers les personnes que l'ont souhaite... protéger. jasper n'avait connu que la violence d'un paternel avide de justice personnel avec des raisons sûrement discutables. et c'est parce que ce cliché de drame américain familial fut présent dans la famille osborne-wolfe que jasper prit le chemin de la justice et de ses déviances. il est le soigneur des injustices et le porte-parole du droit chemin.

Sport s'il a tenu autant d'années malgré les relations chaotiques de son passé, c'est parce que le sport a toujours eu une place de roi au sein de sa vie. si au début et dans ses années universitaires il avait choisi le football américain, il s'est rapidement dirigé vers le rugby et le crossfit qu'il pratique de manière hebdomadaire. il n'est pas le meilleur, ni le plus musclé, ni le plus doué mais il se donne si fort qu'il pourrait parfois laisser tomber la police pour se lancer dans une carrière sportive plus intense.

Ce questionnaire déterminera le karma du départ de votre personnage. À chaque mise en situation, retirez les options qui ne lui ressemble pas.

Vous conduisez jusqu'au centre commercial pour aller faire les courses, mais le stationnement est complètement plein à l'exception d'un espace handicapé directement devant l'entrée. Vous n'êtes pas handicapé, qu'arrive-t-il ensuite ?
• Vous continuez de conduire dans le stationnement jusqu'à ce qu'une place se libère.

Vous conduisez sur une route de campagne quand soudainement vous voyez devant vous une tortue sur le dos, incapable de se retourner elle-même. Que faites-vous ?
• Vous faites une manœuvre afin de l'éviter et continuez votre chemin.

Soyez honnête: Vous arrive-t-il de soutenir le méchant afin qu'il gagne dans un film d'action ?
• J'apprécie les scènes de violences, mais j'encourage toujours le bien à triompher à la fin.

Vous êtes en vacance et aller dans une boutique souvenir. Lorsque vous retournez à votre hôtel, vous découvrez avoir accidentellement mit un porte-clés que vous considériez acheter dans votre poche. Que faites-vous ensuite ?
• Vous retournez le porte-clés à la boutique et expliquez que c'était un accident.

Vous découvrez que votre marque favorite exploite ses travailleurs dans les pays du tiers monde. Vous...
• Vous sentez légèrement coupable d'apprendre ça, mais ne changez pas vos habitudes d'achat pour autant.

Quand un ouragan touche terre près de chez vous, toutes les écoles ainsi que votre travail se retrouvent fermés. Votre maison est en sécurité, mais vous savez que la tempête pourrait causer des dommages sérieux aux autres. Dans l'ensemble, vous vous sentez...
• Terrible. Vous espérez que tout le monde trouvera un moyen d'être en sécurité.

Avez-vous déjà fait des travaux communautaires/du bénévolat?
• Non, vous n'en voyez pas l'intérêt.

Vous allez au café du coin pour un petit remontant. À l'intérieur, il n'y a qu'un autre client, un vieil homme habillé avec élégance. Alors que vous vous assoyez pour profiter de votre café, vous remarquez que le vieillard a commencé à sangloter doucement pour lui-même. Vous...
• Faites de votre mieux pour l'ignorer.

Deux hommes s'obstinent en public. Ils sont sur le point d'en venir aux mains. Qu'espérez-vous qui arrivera ensuite ?
• Vous espérez pouvoir intervenir en tant que pacificateur.

Voleriez-vous réellement des bonbons à un bébé ?
• Sérieusement ? Jamais. C'est horrible.