| | | let's have fun, bby. w/ @Evy Volkov ◊ ◊ ◊ journée ensoleillée comme à l'habitude à los angeles. une légère brise mais qui se fait à peine ressentir. il fait assez chaud, et c'est en légère robe d'été blanche avec quelques fleurs oranges que je décide de sortir, des espadrilles blanches aux brides nouées, et un chapeau de paille orange. les cheveux détachés flottent légèrement au vent alors que le monde évolue devant moi à une vitesse incroyable. comme si nous venions d'appuyer sur la touche avance rapide. pas de jackson aujourd'hui, rien ni personne pour polluer mes pensées obnubilées par une seule volonté : s'amuser. pas de sentiments biaisées, pas d'amour ou de haine. que de l'amusement. et qui dit amusement dit meilleure amie. et c'est pour cette raison que j'attends gentiment devant l'entrée de la fête foraine. attirée malgré moi par les odeurs de mal bouffe et les cris des gens qui arborent déjà les attractions. mais qu'est-ce qu'elle fiche, bon sang ? je veux y aller, moi aussi !
prenant mon téléphone dans les mains pour lui envoyer un message, je vois la silhouette de la plus jolie des russes se dessiner dans la foule. laissant tomber le téléphone dans mon capharnaüm de sac à main en bandoulière en cuir brown light, je lui saute dans les bras à en perdre tout le souffle. « enfin tu es là. » posant un baiser à sa joue, je sautille autour d'elle en pointant l'entrée du doigt. « je veux tout faire. tout ! » attrapant sa main et liant mes doigts aux siens, je la tire à l'intérieur alors qu'une alléchante odeur de barbe-à-papa venait jusqu'à nous. me mordillant légèrement la lèvre, je reste un moment plantée au milieu de la foule à observer les attractions, les stands et les fastfoods. « par où tu veux commencer ? » au loin les cris d'une attraction à sensation forte, plus près le bruit des autotamponneuses et légèrement sur la droite le cri terrifié des gens qui sortaient de la maison hantée. « oh mon dieu, je sais plus... trop de trucs à faire ! » sautant sur place, je supplie evy de choisir pour nous. « tout ce que tu veux, toi ! » jusqu'à la pomme d'amour qui casse les dents à la grand roue. tout. car deux soleils qui brillent trop fort l'un de l'autre... ça donne une déflagration. la fête foraine n'est pas prête ... à recevoir deux boules d'énergie.
(c) oxymort |
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