Vous étiez arrivés tard à Miami. La maison dormait là, tout près du lac comme si elle n'avait pas réalisée l'absence d'occupant depuis 7 mois. Tu avais soupiré de soulagement, de la revoir. C'est une source de stabilité, cette maison. Une chose que tu connais depuis ta naissance, qui te rappelle tes véritables parents. Cette maison, ni Anthony, ni toi, ne l'avez changé. Vous avez rénovés, évidemment, mais les meubles sont les mêmes. Ces trucs un peu vieillot qui appartenaient à vos parents. T'avais grimpé les bagages à la chambre des maîtres, puisqu'elle ne contient que trois chambres et t'avais dis à ta femme que tu lui ferais faire le tour le lendemain. Vous êtes allés vous lavez et vous couchez.

***

Tu t'es réveillé très tôt, Jellybean voulait aller dehors. Doucement, tu t'es levé sans réveiller ta belle qui semble dormir paisiblement. La porte-patio déjà ouverte, laisse le vent pousser les rideaux silencieusement. Les oiseaux qui piaillent à l'extérieur te rappelle combien Miami te fais sentir bien. En simple jogging, tu descends au rez-de-chaussé et permet à Jellybean d'aller dans la cours. Tu fais couler du café et regarde sur l'horloge grand-père qui affiche 6h15. Le ciel commence à se teinté d'une belle journée. Ton café entre les doigts, tu laisse une tasse vide près de la cafetière pour Vee quand elle se lèvera et tu sors dans la cours arrière. Le lac qui s'étend à perte de vue, votre bateau qui aura besoin d'un nettoyage, les sea-doos dans le cabanon.. tu prends une grande inspiration. Papa, papa ! Je crois que y'a quelqu'un chez les jumeaux !Ah bon ? Une petite blondinette s'élance jusqu'à la haie de cèdre, suivit par son père mais oui Julia, t'as raison. Et je crois que c'est... la fillette glousse c'est chachaaaaa ! Le père rigole et la fillette s'élance pour changer de cours et te rejoindre. Tu déposes ton café et réceptionne la petite fille dans tes bras Roooh, ma p'tite pouliche ! C'est moi où t'as grandis depuis la dernière fois ? Elle rigole alors que son père traverse avec son café voui, j'ai 7 ans maintenant. Toto est pas là ? Tu secoues la tête non ma pouliche, toto est chez lui. Ça fait longtemps que tu la vu, uh ? ui, mais il m'a offerte.. il m'a offerte, une grosse maison de princesse pour ma fête. Tu souris doucement embrassant la joue de la petite fille Charlie ! Ça fait plaisir de retrouver ses voisins ! Tu l'a sentie, j'ai passé la tondeuse hier justement. Toujours la fillette nichée dans ta nuque, tu serres la main de Marc merci vieux, c'est apprécié. Y'a pas d'alerte en vigueur actuellement ? Les tornades, les ouragans, évidemment ! Hm, oui, on en a une.. mais regarde la température, je crois qu'on va peut-être s'en sortir. Tu hoches la tête et Julia remarque Jellybean ohhhhh un chieeeeen ! Tu déposes l'enfant continuant de discuter avec Marc pendant que Julia joue avec Jellybean.

@Avana Miller

C'était de dernière minute... et t'as dû modifier tout tes plans pour la semaine, rien que pour être capable de le suivre. Mais t'avais bien vu qu'il ne semblait pas aller bien... et ton mariage passe avant tout. De plus, il est un peu branlant ces dernières semaines, alors c'est l'occasion de lui montrer que t'es là pour lui. T'as dormi dans l'avion - tu dors toujours dans l'avion, même si en rentrant, t'es retournée te coucher après une douche prise en amoureux.

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Tu te réveilles tranquillement au doux chants des oiseaux de Miami... et ça te prend quelques secondes avant de réaliser où tu es. Tu te redresses, étire tes épaules et puis tes bras. T'entends parler dehors, tu ne sais pas d'où ça vient exactement. Ça t'es égal. Tu souris, tire sur les couvertures pour les retirer de tes jambes et tu sors du lit. Ayant dormi seulement en petite culotte, t'enfile l'un des t-shirt de Charlie, un short et tu descends les pieds nus. À quel point t'as besoin de mettre un soutien-gorge ou de te lisser les cheveux, si vous restez à la maison ? Tu vois la tasse près de la machine à café et tu souris... Il a pensé à toi. Sauf que le café n'est pas conseillé durant les grossesses - pas interdit, mais tu préfères éviter le plus possible au premier repas de la journée. Cependant, tu te sers un verre d'eau et tu rejoins les autres à l'extérieur, après t'être rendu compte que c'était dans la cours, qu'il y avait une conversation. Une petite fille joue avec ta chienne, pendant que Charlie discute avec un autre homme adulte. Tu t'approches de ton mari et lui dépose un baiser sur la joue. Bon matin. Tu murmures à son oreille, avant de tourner les yeux vers Marc. Bonjour. Tu souris, un peu timidement. T'espère ne pas interrompre leur conversation...

Julia trouvait ça étrange qu'aucun de vous deux ne veniez. Elle commençait à s'ennuyer d'ses tontons. Tu souris doucement, regardant Julia elle demande encore beaucoup Mérédyth ? Marc soupire, l'air triste de moins en moins, elle sait qu'elle ne reviendra pas.. Mérédyth c'était la mère de Julia. La copine de Marc. Décédée d'un cancer agressif l'an dernier après 5 ans de bataille. Je vois.. Ta femme déboule doucement, si doucement que tu ne le sais que par son baiser sur ta joue. Bon matin ma chérie. Tu embrasses sa tempe et fais les présentations Marc, notre voisin depuis... toujours ? Ma femme, Avana. Enchanté, Avana. Dire que c'est toi qui endure c't'énergumène ! T'as les nerfs solides ! Marc n'avait pas rencontré Cameron quand vous êtes venus. Lui n'était pas à la maison cette semaine-là, mais au Texas chez sa famille. Alors, pas besoin d'raconter l'histoire. Julia revient vers Charlie tonton, dis, dis que tu m'apportes à sea-doo cet après-midi ? Elle tire sur ton jogging ma puce, laisse Cha arriver.. Tu souris en reprenant Julia dans tes bras mais oui. Tout c'que tu veux ! D'ailleurs, Avana.. j'te présente Julia. Julia.. c'est ma femme Avana. Julia sourit timidement avant de dire tout bas mais, c'moi ton amoureuse ! T'éclates de rire, en embrassant son front oui, mais elle c'est ma femme, c'pas pareil.. c'toi ma préférée. Alors, la gosse sourit puis te fait un câlin que tu lui retourne avec ton papa, toi, moi et Avana, on va aller sur le lac cet après-midi, okay ? Elle hoche la tête en riant avant que tu la redépose par terre on va aller déjeuner, faire l'épicerie et j'passe acheter d'la bière pour c't'aprem, c'est bon vieux ? Marc dit qu'il est d'accord et il s'éloigne avec sa fille pour retourner chez lui, te laissant avec ta belle.

Il te retourne le "bon matin" et une fois que ton regard se pose sur Marc, Charlie s'empresse de faire les présentations. Tu lui tends la main pour serrer la sienne et rigole à sa blague. On m'le dit souvent ça... mais en réalité, il a trouvé son énergumène au féminin. Tu pinces les lèvres, sourit et ris même un peu intérieurement. Ouais. On ne peut pas dire que t'es plus normale ou moins compliquée que lui. Vous vous êtes bien trouvés. La petite fille gambade jusqu'aux jambes de Charlie pour lui demander s'il est possible de faire du sea-doo aujourd'hui. Tu ne savais pas qu'il en avait un, ton mari. En fait... t'es jamais venue ici et avant tout récemment, tu ne savais même pas qu'il avait une maison à Miami avant de l'entendre dans le contrat de mariage. T'as l'impression d'avoir encore plein de choses à découvrir de ton mari et, tu sais qu'à ta place, plusieurs femmes seraient inquiète... Mais toi ça t'excite. Charlie te présente à Julia et tu clignes des yeux, surprise que la petite porte le nom de sa première mère adoptive... Wow. Encore une pensée pour elle. Bonjour toi. Tu souris, prête à faire sa connaissance mais elle t'ignore bien rapidement pour s'assurer que Charlie l'aime plus elle, que toi. Tu pinces les lèvres et regarde Marc avec un petit sourire. Okay, tu ne vas pas les interrompre, ni même t'interposer. Un regard échangé avec Charlie alors qu'ils se serrent dans leurs bras et tu glousses, ta main sur ton ventre pour le caresser. T'es un peu plus enflée aujourd'hui, t'as l'impression. En fait on voit ton petit ventre rond lorsque tu portes des vêtements moulant, ce qui n'est pas le cas en ce moment. Charlie et Marc conviennent que vous irez sur le lac cet après-midi et l'homme repart chez lui avec sa fille. Une fois seuls, tu te tournes vers Charlie pour enrouler tes bras autour de sa taille en souriant. T'es petite, ton menton lui arrive au torse et tu te mets sur la pointe des pieds pour atteindre ses lèvres. Comme ça, j'suis pas ta préférée ? Tu ris. Évidemment que tu plaisantes. J'ai quelque chose à te montrer... Que tu murmures ensuite, le regard brillant.

Une fois seule, ta femme vient enrouler ses bras à ta taille et s'étire pour atteindre tes lèvres. Tu te penche un peu pour l'embrasser en riant oh fais pas ta jalouse. Tu l'embrasses de nouveau, sachant bien qu'elle déconne. Elle te dit qu'elle a quelque chose à te montrer et tu fronces le nez dis-moi que c'est ton p'tit cul en dentelle.. tu glousses en prenant ses fesses dans tes paumes pour appuyer tes dires hm.. j'mordrais dedans. Tu le claque gentiment avant de te reculer en souriant aller, qu'est-ce que tu veux m'montrer ?

Fais pas ta jalouse. Tu ris au-travers vos baisers et enroule tes petits bras autour de sa taille en l'attirant vers toi, juste avant qu'il te dit espérer que ce soit tes fesses dans une culotte en dentelle. Hmmm... Tu glousses alors que ses mains serre tes fesses. Non... enfin... Tu roules les yeux. T'as effectivement emporter ce que tu avais prévu pour son anniversaire hier soir... Mais ce n'est pas pour tout de suite. Tu pensais plutôt à lui offrir ce soir, ça. Charlie claque tes fesses et se détache pour te demander ce que c'est. Un grand sourire sur les lèvres, tu relèves ton t-shirt toute excitée, puis détache ton short pour lui montrer ton petit ventre tout rond. Tu trouves pas qu'il est un peu plus rond qu'hier, papa ? Tu lui demandes, avec une petite voix de bébé, avant de caresser ton ventre. C'est la première fois que tu le vois aussi ressorti comme ça, le matin. En général t'es gonflée le soir après avoir mangé durant la journée... Mais là t'es à jeun.

Elle relève son chandail, détache son short pour laisser son petit ventre qui commence à paraître, ressortir. Tu fais une moue, en te rapprochant d'elle pour t'agenouiller dans l'herbe c'est parce que crevette commence à grossir.. uh ma crevette ? Tu donnes un bisou sur son ventre, puis un deuxième et tu frottes ton nez dessus lentement avant de remonter face à ta femme et de l'embrasser amoureusement. Tu la prend dans tes bras, puis relâche ses lèvres doucement j'veux qu'on arrête d'se disputer.. je t'aime Avana.. j'veux pas t'perdre. Tu parles tout bas, tournant avec elle dans tes bras vous devez avoir faim, non ? Tu glousses, l'embrassant de nouveau tendrement. T'as de bon souliers ? Parce que j'ai pas d'auto ici et... on marche beaucoup. Tout est à côté ! Un petit village paisible quoi.

Ton ventre commence à prendre beaucoup de place, dans ta vie. T'as l'habitude d'avoir le ventre plat, alors il t'arrive de tout accrocher sur les comptoirs et faire tomber des trucs. Ça te fait rire... parfois. D'autres, tu pognes les nerfs et maudit toute la terre. Charlie se met à genoux pour parler à votre bébé et tu le regardes, le regard attendrit. C'est trop mignon quand il fait ça... Tellement mignon que ça t'fait mal. Ui... Notre petite crevette a la taille d'une cerise en ce moment ! D'une mûre ou d'une olive. Peu importe. Ça se ressemble. Il embrasse ton ventre et tu poses ta main sur sa chevelure dorée, pour lui masser la nuque. T'es cute mon bébé... Et tu parles à Charlie, là. Évidemment. L'homme remonte pour t'embrasser et tu prolonges un moment, tout en rattachant ton short et en replaçant ton t-shirt. Moi aussi, j'veux qu'on arrête de se disputer... Tu plonges ton regard dans le sien. J'm'excuse de t'avoir fait de la peine... Vraiment. Tu déglutis et l'embrasse doucement. Je t'aime aussi et tu ne me perdras jamais. Même si on se dispute... Ça ne changera jamais ça, okay ? Parce que tu l'aimes plus que tout... et les disputes c'est bon pour la santé d'un couple. Là où il y a de la communication, il y a de l'amour. Oui un peu... Tu souris et replace ta main sur ton ventre. Oui j'ai pris une paire confortable pour les fins de journée... J'arrive plus à tenir en talon pendant 12 heures. Tu ris de bon cœur avant de l'embrasser une dernière fois, avant de rentrer. J'vais aller les chercher... mais avant de partir, tu me fais visiter la résidence uh? Parce que vous n'avez pas eue l'occasion d'le faire hier soir !

La taille d'une cerise.. mais c'est minuscule ? Littéralement gros comme une... crevette ? Un peu plus gros, mais still. Puis, vous vous excusez de votre chicane. De vos chicanes. C'est que tu peux être vraiment méchant, quand t'es fâché. Ignorant. Déstabilisant. Et probablement que ça vient de ton enfance. Une façon de te protéger. De te défendre quand ça t'fais trop mal. Elle te rassure et tu lui propose d'aller au village. Elle a un peu faim et elle précise qu'elle a des souliers plats parce que maintenant, elle ne peut plus marcher 12h en talons. Mais avant, elle veut que tu lui fasse la visite du propriétaire. Ouais okay. Tu ramasses ta tasse et rentre pour t'en resservir une. Ici c'est la cuisine. Visiblement. Anto et moi, on a fait refaire les armoires et les comptoirs. Le bois d'avant commençait à être très usé. Tu glisses ta main sur les surfaces puis tu pointes l'horloge cette horloge passe de famille en famille depuis notre arrière-arrière-grand-père Clarke en 1892. Donc une centaine d'années. Tu te déplace dans la salle à manger on a changer la table pour mettre celle de notre maison de New-York, les meubles de nos parents étaient ici à leurs morts et on a troqués quelques meubles pour ceux de notre maison de là-bas. Tu arrives au salon, ouais.. bon ici on a un peu.. ouais. Tu glousses. Une télé à écran plat 62 pouces au mur, quatre consoles de jeux. X-box, playstation, switch et un vieux nintendo. Le canapé en L, le fauteuil qui vient avec. Disons que c'est la seule pièce qu'on a refaite à neuf. Tu tires ta femme vers toi et la plante devant une photo au mur, dans un cadre poussiéreux elle est là depuis.. 1998. L'été avant la mort de vos parents. On vous y voit tout les quatre face au lac. Vous aviez tout juste 6 ans.

Le blond prend sa tasse et après s'être versé un deuxième café, il te montre la cuisine. M'enfin... tu l'as vu mais tu ne l'as pas regardé. Y'a une différence ! T'admires les comptoirs, les armoires et les électros. C'est beau. On ne dirait pas troooop que c'est neuf, ça reste dans le style de la maison. Peut-être qu'ils ont décidés de rester fidèle à l'apparence initiale de la cuisine. Il te montre l'horloge grand-père et tu hoches la tête, impressionnée. Ta famille à toi n'a pas vraiment d'objets familiale comme ça... Enfin, tes grands-parents ne sont pas encore décédés, hormis ton grand-père paternel. Et même s'ils l'étaient, tout irait à tes parents et oncles et tantes de toute manière. Ça prendrait un certain temps avant que ce soit ton tour. Bref, vous passez à la salle à manger, où il te montre la table qui faisait partie de leur résidence à New York. Une fois au salon, tu pouffes de rire lorsque ton mari perd ses mots. Y'a eu d'l'abus un peu. Tu ris, main qui caresse ton ventre en regardant les alentours. Ils doivent certainement avoir un très bon système de sécurité pour avoir confiance de laisser tout ça ici, sans qu'ils n'y soient eux. Eh bien c'est très... c'est très jumeau Clarke. Legit ça sent la testostérone à plein nez et ça te fait rire. M'enfin j'ai pas le choix de jouer cette semaine, j't'avoue que j'suis tentée. Toi qui n'a normalement pas le temps de jouer depuis que t'as repris le travail, tu vas te faire plaisir plus tard. Charlie te positionne devant un cadre mural et tu l'admires, en chassant la poussière du bout de tes doigts. Alors là... Les deux petits garçons sont habillé de façon identique. Encore trop jeune pour choisir leurs propres vêtements... alors leur mère devait s'amuser avec le copier-coller. Je ne saurais même pas lequel des deux est toi ! Tu te rapproche de la photo, yeux plissés, grand sourire aux lèvres. Celui-là c'est toi ? T'en pointe un, qui semble plus timide que l'autre. Juste un feeling. C'est peut-être un mauvaise feeling mais bon. Tu tournes la tête vers Charlie. Vous étiez tous les deux des petits hommes très mignon... Tu l'embrasses, impossible de décrocher ton sourire.