quelques minutes pour lui maintenir le menton levé. plus vieux de dix minutes. t'as beau dire que ça n'équivaut à rien. que toi au moins, tu es née les poings fermés. et encore aujourd'hui, tu les maintiens de la sorte. poings serrés sur le front, poings serrés mordus, poings serrés dans les airs, poings serrés sur la mâchoire. lui. lui il a son sourire. celui qui se ferait offrir des offres pour des annonces de dentifrice. tu t'entêtes à lui dire qu'il a que ça de beau. mais vous êtes jumeaux. c'est un peu te planter une épine dans le pied. flo. l'seul con que t'aimes à en crever. même si tu lui ferais avaler, ce satané sourire.


papa, il continue de te chicaner. enfin, il pointe le doigt dans ta direction et il grogne un peu. tu l'as toujours gribouillé comme un chien dans ton journal. parce qu'il te fait penser à ça. une paire de gros yeux mouillés et les couinements qui s'enchaînent. il ne restait pas fâché longtemps sur ses enfants. tu ne peux pas dire que t'as vraiment eu des figures parentales à tout casser. mais tu l'aimes. le seul à t'acheter une glace en sortant de l'hôpital pour une énième fois. et qui te rachète une planche si elle est brisée. parce que si c'était ça ta passion, il allait la nourrir par tous les moyens. parfois tu t'dis que s'il avait davantage de couilles... peut-être que maman ne serait pas comme ça. toi, t'as trop versée de larmes et t'as trop souvent crié sans que rien ne change. on s'étonne que tu te casses les clavicules en tombant d'un arbre ou une jambe en manquant ta manœuvre que tu pratiques depuis trois semaines. tu n'es pas à la commotion cérébrale prêt. surtout après avoir courue le long de la piscine municipale. faut pas courir, c'est glissant.


TW || IMPACT RELATION SANS CONSENTEMENT ||

Spoiler:

l'école vient de terminer. et toi, tu te tiens déjà de l'autre côté de la clôture, sur ta planche. tu attends tes amis qui eux, n'ont pas abandonné l'idée d'un avenir. ils continuent de t'emmerder avec ton supposé talent en dessin. que t'aurais pu te lancer en infographie, faire des logos ou des merdes du genre. et il y a que ton silence et ton fond d'enfantillage qui parvient à leur répondre. t'allais être skateboarder pro. t'allais être commandité par les meilleurs et voyager. pas eux. et tu tires la langue, parce que les grimaces, c'est quasiment ta marque de commerce. tu as beau souffrir de l'éternel bitch resting face, quand tu as un sentiment à transmettre, tout ton visage se tord. bref, un professeur t'aperçois. un ancien à toi. c'est de tes nouvelles qu'il prend, parce que ton frère n'arrête pas de dire que t'es morte. presque. tu n'as jamais su si ce prof s'foutait de ta gueule, parfois. ou si ses regards trop longs pouvaient dire autre chose.


t'as jamais eu le courage en vrai, de le faire. alors que tu es la première sans honneur qui t'empares d'une main pour finir dans la salle de bain de la station service. il y a un petit quelque chose qui te bloque dans l'idée que l'internet, c'est pour la vie. la moindre connerie y reste jusqu'à ce que quelqu'un décide de débrancher l'tout. ça ne vaut pas l'argent facile. t'as pas totalement envie de tâcher ton semblant d'avenir avec une photo de tes seins nus. en parlant d'seins...faudrait peut-être que tu demandes à une amie de te tester. ou d'aller chez un spécialiste. tu es peut-être un peu hypocondriaque, mais t'as l'impression d'peut-être souffrir d'un cancer. spoiler alert, ce n'est pas le cas. faudrait bien que tes amis s'habituent à tes demandes aussi étranges. il y a des filtres manquants et une gêne inexistante. peine croyable.


j'ai l'impression de sentir encore le joint des menottes froides contre mes poignets. il y a des vieux qui veulent m'écouter comme si j'avais commise le pire des délits. et d'autres mémés veulent me pousser vers le droit chemin en me donnant des coups de cannes sur les talons. certains en ont marre des petites filles aux airs angéliques qui viennent lire des histoires. alors que moi, je suis seulement là pour les écouter. parce qu'il y a peut-être personne d'autre pour le faire. je me fais même traiter par moment avec des petites attentions sucrés. la belle vie. la justice pensait que ça allait m'emmerder. mes potes, ils rient un peu quand je dis que j'peux rien faire parce que Agnes veut me montrer comment tricoter. parfois j'me dis qu'étouffer dans le parfum des vieilles femmes c'est plus sympa que me noyer dans des bières amères. eh.


 

LOOK MY WAY (popularité) la fortune ? tu n'en as rien à foutre. t'as toujours compris qu'être riche, ça rend personne heureux. toi, ce qui te rendrait heureuse. c'est de voir les petites filles lever les yeux vers toi avec leur petite planche à la main. être une image de force et d'espoir pour celles qui ne parviennent pas à s'élever. t'aurais pu décider d'être infirmière et changer le monde. tu décides de monter sur ton skate et te casser la gueule dans des marches. le vidéo de tes déboires qui montent en flèche et ceux qui font ta réussite qui passent un peu dans l'ombre. mais t'es décidé de devenir populaire. pas pour te faire inviter dans les meilleurs partys....enfin..quoi que....

WORK OF ART (créativité) ça a toujours été un peu derrière ta tête. quand tu dessinais sur les murs de la maison avec tes crayons de cires. puis, marre que maman te gueule par la tête, tu décidais de prendre des marqueurs noirs et tu dessinais sous ton lit. les autres étudiants, ils voyaient bien les gribouillis que tu laissais sur ton bureau. il y avait quelque chose dans ton art d'éclaté, comme ton crâne. et tu t'es complètement éloigné d'une possible réussite artistique. c'est bien parce qu'on te pousse un peu dans le cul que tu tournes un peu la tête vers tes anciens démons. ta liberté, tu l'as trouvé ailleurs. peut-être que tu ouvrirais une autre porte de fraîcheur en t'attardant sur une nouvelle ouverture du monde. comme si toi, ton but, c'est de toucher le monde. peu importe la manière.

Vous conduisez jusqu'au centre commercial pour aller faire les courses, mais le stationnement est complètement plein à l'exception d'un espace handicapé directement devant l'entrée. Vous n'êtes pas handicapé, qu'arrive-t-il ensuite ?
• Vous prenez l'espace handicapé seulement si vous pensez pouvoir entrer et sortir très rapidement.

Vous conduisez sur une route de campagne quand soudainement vous voyez devant vous une tortue sur le dos, incapable de se retourner elle-même. Que faites-vous ?
• Vous faites une manœuvre afin de l'éviter et continuez votre chemin.

Soyez honnête: Vous arrive-t-il de soutenir le méchant afin qu'il gagne dans un film d'action ?
• Toujours, les gentils sont ennuyeux.

Vous êtes en vacance et aller dans une boutique souvenir. Lorsque vous retournez à votre hôtel, vous découvrez avoir accidentellement mit un porte-clés que vous considériez acheter dans votre poche. Que faites-vous ensuite ?
• Vous le conservez et ne ressentez pas la moindre once de culpabilité.

Vous découvrez que votre marque favorite exploite ses travailleurs dans les pays du tiers monde. Vous...
• Considérez acheter une autre marque lorsque c'est possible.

Quand un ouragan touche terre près de chez vous, toutes les écoles ainsi que votre travail se retrouvent fermés. Votre maison est en sécurité, mais vous savez que la tempête pourrait causer des dommages sérieux aux autres. Dans l'ensemble, vous vous sentez...
• Terrible. Vous espérez que tout le monde trouvera un moyen d'être en sécurité.

Avez-vous déjà fait des travaux communautaires/du bénévolat?
• Oui. Mais seulement parce qu'on vous y a obligé.

Vous allez au café du coin pour un petit remontant. À l'intérieur, il n'y a qu'un autre client, un vieil homme habillé avec élégance. Alors que vous vous assoyez pour profiter de votre café, vous remarquez que le vieillard a commencé à sangloter doucement pour lui-même. Vous...
• Faites de votre mieux pour l'ignorer.

Deux hommes s'obstinent en public. Ils sont sur le point d'en venir aux mains. Qu'espérez-vous qui arrivera ensuite ?
• Vous espérez pouvoir intervenir en tant qu'ass-kicker.

Voleriez-vous réellement des bonbons à un bébé ?
• De quel genre de bonbon parlons-nous ici ?