Non, Sean n’est pas né en Irlande. Il y a été conçu. Il se serait bien passé de ce détail mais ses parents semblaient y attacher beaucoup d’importance vu le nombre de fois où ça lui a été dit. Mais bon, il y passait la plupart de ses étés pour y retrouver de la famille. Et quelque part, il en avait plus que besoin.
Pourquoi allez-vous me dire ? Et bien tout simplement parce qu’il a passé son enfance dans une petite ville de l’Oregon. Le genre de ville où tu te sens bien quand tu y es mais que tu ne regrettes pas forcément quand tu la quittes. En fait ce qui a traumatisé Sean, c’est le nombre d’habitants qui sont nés dans cette ville, qui y vivent et qui y mourront.

Certains pourraient trouver ça charmant et attendrissant mais non. Sean ça l’angoissait. Comment peut-on passer sa vie dans le même endroit sans même découvrir d’autres villes et d’autres horizons ? Il n’arrivait pas à comprendre. A leur place, il se serait senti pris au piège dans une vie sans découverte, sans rebond, sans aventure.


Sean est né dans une famille plutôt classique. Sa mère, d’origine irlandaise, est infirmière dans l’hôpital de la ville et son père est employé dans le service import-export d’une entreprise du coin.  Il est fils unique dans les faits. Mais voilà, ça n’aurait pas dû être le cas. Il aurait dû avoir un petit frère. Le destin en a décidé autrement en lui ôtant la vie quelques mois après sa naissance, alors que Sean venait de faire sa rentrée à l’école il y a peu. Du coup, il n’a jamais vraiment eu de souvenirs clairs de ces événements tragiques mais le traumatisme, lui, était bien là.

Il a donc grandi seul avec ses parents dans le foyer familial en s’imaginant ce qu’aurait été la vie avec un petit protégé. Mais bon, il n’avait pas à se plaindre de sa famille : bien que sa mère fût plutôt absente à cause de son métier, il avait d’excellentes relations avec ses parents. Son père retombait en enfance à chaque fois qu’il revenait du travail. Et puis le dimanche, sa mère préparait des pâtisseries que son père s’amusait à goûter en cachette avant d’en donner un bout à Sean qui rigolait aussi discrètement que possible.

Rien de bien fou à raconter sur ses années à l’école et au collège si ce n’est qu’il a eu un déclic le jour où la maison de ses voisins s’est effondrée. Il a vu tout une famille dont un ami en larmes et dans le désespoir. Alors, il a fallu la reconstruire. En attendant, ils étaient hébergés chez lui. C’est à ce moment qu’il s’est rendu compte de l’importance du toit que l’on a au-dessus de nos têtes.  Il n’a pas pu s’empêcher de participer à la déco et à l’agencement intérieur une fois les fondations et les bases de la nouvelle maison posées. Mettre la main à la patte pour construire un environnement de vie, de bien-être et de partage le stimulait. C’est comme s’il prenait part à un bien-être futur et qu’il donnait vie à ces images qui traversaient son esprit. C’est donc lui qui a inspiré à partir de dessins la chambre de son ami.


Sean est arrivé au lycée et s’est dirigé vers un cursus d’architecture générale pour apprendre les bases (le lycée était tourné vers les arts, la science et l’informatique). Il était en internat, comme la totalité des élèves.

Et puis, le jour du bal de rentrée, Sean fit la connaissance de Justin. Ce type clairement bizarre n’avait pas fait semblant niveau apparition. Alors, laissez-vous porter par ce moment incongru. Sean allait se doucher et se préparer pour tenter d’attirer les yeux de son crush naissant. Sauf que voilà, rien ne se passa comme prévu. Sean entendit des pas dans les sanitaires, juste devant les cabines de douche. Et puis d’un seul coup, sans comprendre, un gars se tenait là. Il se présenta, lui prit du gel douche et se plaça sous le filet d’eau chaude. Pudique, Sean essayait de cacher son corps et tentait tant bien que mal de reprendre ses esprits en s’écartant du corps nu du mec. Sean ne manqua pas de demander au gars ce qu’il foutait là, de manière assez prononcée. Il ne pouvait pas juste demander du gel douche sans entrer dans la douche et ensuite prendre la cabine d’à côté ? C’est pas comme si TOUTES les autres étaient libres… Le mec n’avait pas l’air d’avoir relevé son ton agressif et agacé. En fait, il demanda à Sean comment il s’appelait. Sean répondit, de toute façon il était plus à ça près. Puis, Justin a rapidement fini sa douche et est parti comme il était venu, en n’oubliant pas de dire au revoir. Jusqu’à la fin du lycée, Sean en voulut à Justin pour ça. Genre vraiment ? Y a clairement une autre manière de faire quoi… Mais bon, ça marqua le sache le début d’une belle amitié, mais Sean ne le savait pas encore.

Comme au collège, Sean s’est avéré être une sorte « d’électron libre social ». En fait, il avait du mal à n’avoir que des amis réunis dans un seul cercle. Il aimait se rapprocher de différents profils et aller de groupe en groupe pour profiter de la personnalité de chacun. Il essayait quand même au mieux de se diviser et de partager son temps équitablement entre eux.


Pendant ses années au lycée, Sean a trainé avec plusieurs personnes d’horizons et d’intérêts différents mais il se souviendra toujours de l’arrivée à l’improviste de Justin dans sa chambre quand il avait besoin de parler ou de quelques conseils. A chaque fois il se plaignait que ça sentait le café. Mais bon, ce que Justin n’a pas su c’est que parfois ce n’était pas un simple café que Sean avait préparé… Qui dit origines irlandaises dit Irish coffee ! L’hiver faut trouver un moyen de se réchauffer après tout ! L’Oregon c’est pas la Californie hein ! Souvent, les venues de Justin étaient en rapport avec Megan, « Meg », sa pseudo petite amie. Oui, pseudo petite amie parce qu’au final on savait jamais vraiment si Justin se considérait en couple et ce qu’il voulait d’elle...ou ne voulait pas d’ailleurs.

Puis, un jour, un bordel pas possible arriva. Troy, un pote de Sean et surtout meilleur ami de Justin fit tomber le tonnerre. Sean était avec Meg en train de discuter dans la cour en attendant Justin et Troy. Meg était cool et on discutait pas mal même si ça tournait souvent autour de Justin. Mais tous les deux ont vite compris qu’un truc n’allait pas quand Justin arriva en courant avec Troy à ses trousses. Puis, la seconde qui suit, les coups fusaient. Choqué, il fallut que Sean comprenne ce qui se passait avant d’intervenir et de les écarter. C’était irréel. Jamais les deux ne s’étaient engueulés. Sauf que c’est parti en couilles et que Sean a pris une bonne droite par Troy au passage. Meg a essayé de calmer le jeu mais ça n’avait pas vraiment marché. Troy s’est finalement calmé puis a planté un couteau dans le dos de Justin, de Meg et de Sean. Tout le monde en a pris pour son grade. Meg sur sa relation avec Justin et sa naïveté. Justin sur son égoïsme et sa façon de gérer sa relation. Et Sean se vit gratifié de mots lancinants : selon Troy, Sean était ennuyant et déprimant. Bien sûr, ce n’était pas les mots exacts mais l’idée est là. Ce qu’il ne comprenait pas, c’est pourquoi Sean ne le suivait pas dans des délires à la con complètement immatures et dangereux. En fait, Sean c’est pas le dernier pour déconner. Mais si c’est pour faire des trucs qu’il ne ferait même pas ivre, y a des limites. Bref, le tonnerre est tombé et a foutu un bordel monstre. Non seulement Sean a pris cher et a eu du mal à avaler la pilule mais Justin c’est encore pire. Et c’est normal. Son meilleur ami l’avait trahi et avait brisé son couple. Du coup, on a plus vu Troy après ça, et tant mieux.


Une fois le lycée terminé, la prochaine étape était l’Université. C’était l’opportunité pour Sean de partir et de découvrir autre chose que son Oregon natal. Il a donc déménagé à Los Angeles en colocation avec Justin. Meg les a suivis mais leur couple n’était plus. D'ailleurs, la mort de son petit frère explique sans doute le côté protecteur et limite paternel de Sean envers l'éternel immature qu'est Justin et donc les post it qu'il colle çà et là dans l'appartement pour s'assurer que les tâches quotidiennes soient faites.

De son côté, Sean a dû quitter ses parents, un pincement au cœur. Mais ce qu’il leur a bien fait comprendre c’est qu’il partait pour lui et son petit frère, vers une terre d’opportunité. Pour que son étoile le suive dans la Cité des Anges. Ses parents avaient bien compris qu’il avait raison. Il se devait de vivre et de découvrir. Par ailleurs, ce déménagement était une bonne raison pour sortir ses parents de leur routine et de leur ville : quelques vacances en Californie leur feraient du bien de temps à autres. Et puis, ils retourneront aussi en Irlande ensemble, pas question de déroger à cette tradition !
Les années à la fac sont passées avec un calme relatif, une licence et un master à la clé. Les parents de Sean avaient fait le déplacement pour la remise des diplômes. Ils étaient à présent rassurés et serein pour leur avenir à deux et celui de leur(s) fils.

Après un petit temps d’adaptation à la fin de ses études, Sean a décroché un poste dans un petit cabinet modeste d’architectes d’intérieur. Ils ont peu de commandes et sont en charges de projets un peu pourris mais bon… Il faut bien commencer quelque part. Et puis c’est toujours ça de pris : un salaire pour payer le loyer et de l’expérience. De toute façon, ça ne fait que commencer : there’s a story to be written.

Amour L'amour, c'est ce qui nous fait sentir vivant: il nous comble autant qu'il nous blesse. Il vous voit venir : l'amitié tient tout de même une place capitale dans sa vie mais pourtant il lui arrive fréquemment de se sentir seul même lorsqu'il est entouré. Sean est partisan d'une philosophie qui veut d'une vie à deux, une vie dans un partage réciproque et passionné. Il déteste autant qu'il envie ceux qui postent des photos de couple adorables sur les réseaux.
Sean n'est cependant pas dans une recherche aveugle et désespérée de l'amour. Tout ce qu'il fait, c'est l'attendre, en essayant de provoquer le destin.

Créativité Il la manifeste et la cultive au quotidien. C'est un réel moyen d'expression qu'il a la chance de pratiquer professionnellement. Ceci dit, il n'a clairement pas encore atteint ses objectifs à ce niveau-là. Il ne bosse que dans un petit cabinet d'architectes d'intérieur où les contrats ne fusent pas... Son rêve à lui, c'est d'avoir son propre cabinet, ses employés, des projets inspirants au quotidien, une légitimité dans le milieu, une renommée auprès des spécialistes et la reconnaissance de ses clients (entreprises comme particuliers).

Ce questionnaire déterminera le karma du départ de votre personnage. À chaque mise en situation, retirez les options qui ne lui ressemble pas.

Vous conduisez jusqu'au centre commercial pour aller faire les courses, mais le stationnement est complètement plein à l'exception d'un espace handicapé directement devant l'entrée. Vous n'êtes pas handicapé, qu'arrive-t-il ensuite ?
• Vous continuez de conduire dans le stationnement jusqu'à ce qu'une place se libère.

Vous conduisez sur une route de campagne quand soudainement vous voyez devant vous une tortue sur le dos, incapable de se retourner elle-même. Que faites-vous ?
• Vous arrêtez la voiture pour aller l'aider.


Soyez honnête: Vous arrive-t-il de soutenir le méchant afin qu'il gagne dans un film d'action ?
• Tout dépend... ils sont mignons les méchants ?

Vous êtes en vacance et aller dans une boutique souvenir. Lorsque vous retournez à votre hôtel, vous découvrez avoir accidentellement mit un porte-clés que vous considériez acheter dans votre poche. Que faites-vous ensuite ?
• Vous le conservez. Vous vous sentez légèrement coupable... mais oh well! Il n'était pas vraiment dispendieux.

Vous découvrez que votre marque favorite exploite ses travailleurs dans les pays du tiers monde. Vous...
• Vous sentez légèrement coupable d'apprendre ça, mais ne changez pas vos habitudes d'achat pour autant.

Quand un ouragan touche terre près de chez vous, toutes les écoles ainsi que votre travail se retrouvent fermés. Votre maison est en sécurité, mais vous savez que la tempête pourrait causer des dommages sérieux aux autres. Dans l'ensemble, vous vous sentez...
• Terrible. Vous espérez que tout le monde trouvera un moyen d'être en sécurité.

Avez-vous déjà fait des travaux communautaires/du bénévolat?
• Non, mais vous devriez peut-être.

Vous allez au café du coin pour un petit remontant. À l'intérieur, il n'y a qu'un autre client, un vieil homme habillé avec élégance. Alors que vous vous assoyez pour profiter de votre café, vous remarquez que le vieillard a commencé à sangloter doucement pour lui-même. Vous...
• Allez le voir et lui demandez ce qui ne va pas.

Deux hommes s'obstinent en public. Ils sont sur le point d'en venir aux mains. Qu'espérez-vous qui arrivera ensuite ?
• Vous espérez ne voir personne être blessé.

Voleriez-vous réellement des bonbons à un bébé ?
• S'il s'agit de mon bébé seulement.