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| | | | Se voir pour une explication. C'est clairement pas une bonne idée mais tu y vas quand même. Ta voiture toujours en réparation, tu n'as pas eu d'autre choix que de prendre un taxi pour t'y emmener. T'es pas du genre à avoir pleins de voiture comme Hyo. Non, toi tu préfères en avoir une belle mais une seule. La prunelle de tes yeux. Un cadeau inestimable à tes yeux. Bien qu'elle soit en piteuse état à cause de Leonie, tu tiens énormément à cette voiture. Un don du ciel. Quoi qu'il en soit, tu règles la course au conducteur et tu t'avances sur le parking de Sorrento Beach. T'es nettement plus serein qu'il y a deux jours quand tu l'as vu. Tu as été pris au dépourvu, là tu as eu le temps de reprendre le contrôle de la situation dans ton esprit. Tu n'es plus soumis à la surprise. Tu peux agir en pleine possession de tes moyens à présent. Elle n'est pas encore là. Tu avances. Tu investis les lieux. Tu sors une cigarette que tu allumes en attendant qu'elle arrive. Tu vois d'ici la scène, elle va débarquer comme une cinglée dans sa voiture, les cheveux jaune pisse. Tu lèves les yeux au ciel à cette pensée. Tu ne sais pas du tout ce que va donner cette explication. Tu ne sais pas à quoi t'attendre. Tu verras bien. Pour l'instant elle n'est pas encore arrivée, tu l'attends.
w/ @Leo Levingston |
| | | | | | EDIT : en postant ma réponse du 17 avril j'ai édité la réponse du 13 (donc celui là) de ce fait la réponse initiale existe plus |
| | | | | | Tu fumes cette clope comme si c'était la dernière de ta vie. Tu n'es tellement pas serein Valerio. Tu sais que la tornade blonde va arriver et tout ravager sur son passage. Tu pries juste pour qu'elle n'emporte pas tes couilles par la même occasion. Tu savoures cette foutue cigarette, comme le calme avant la tempête. Et d'ailleurs, tu la vois arriver au loin avec sa voiture. Elle passe à côté de toi avant d'aller se garer à l'autre bout du parking. Tu prends une grande inspiration avant de déglutir et d'avancer dans sa direction. Tu ignores ce qui t'attends, tu vas à la rencontre de ton destin, un peu à contre coeur. A reculons. T'as pas envie de lui donner d'explication réelle. Tu ne veux pas de ce face à face dérangeant et malaisant. C'est bon, tu vas passer pour un connard. T'as compris l'idée. J'ai songé à jouer au loto aussi mais l'argent récolté sur de simples numéros au hasard ne m'intéresse pas réponds-tu, de marbre. Comme d'habitude, tu ne montres aucune émotion dans le timbre de ta voix, ni même dans les expression de ton visage. Tu es impassible mais à l'intérieur de toi, c'est la panique générale. Je suppose que c'est maintenant que commence mon procès... Tu vas à l'abattoir. C'est tout comme. Tu ne la regardes pas Valerio, tu regardes droit devant toi et tu termines ta clope. Heureusement que vous marchez, cela vous donne un peu de contenance. Qu'est ce que tu veux savoir exactement ? finis-tu par demander, dubitatif. Tu as une petite idée des questions qu'elle va te poser mais tu ne sais pas comment tu vas y répondre.
w/ @Leo Levingston |
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Rien à foutre du loto et de combien il peut peser, c’t’égoïste. Rien à foutre de la plage, grains de sables qui vont rapidement se loger dans le fond de tes pieds, qui va finir par te faire hurler. Rien à foutre de te promener avec lui, le laisser faire le touriste. Tu veux juste la vérité, le buter, comme t’en as rêvé tant de nuits, tant d’insomnies. Tu avances, devant lui, tu ne veux pas le regarder, croiser son regard, hypnotique. Tu veux lutter, prouver ta force. Quedal, t’es d’une faiblesse incroyable. Poussière, guimauve. Je suppose que c'est maintenant que commence mon procès... Qu'est ce que tu veux savoir exactement ? Mine de réfléchir quelques instants, questions qui se bousculent. Tu pourrais, lui demander, tant. Sans fin. T’as eu mal à quel point ? Tu continue de marcher comme si de rien était, cœur pourtant à vif. T’as eu mal au point d’sauter d’un pont ? De te bourrer de médoc ? Boire jusqu’à exploser d’un coma éthylique ? Tu voulais crever d’avoir aussi mal ?
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| | | | | | Cette digue est semblable au couloir de la mort, c'est l'impression que tu as Valerio. Tu ne sais pas ce qui va t'attendre de l'autre côté de cette putain de digue. T'aurais préféré ne pas la revoir, ça aurait été beaucoup plus simple pour toi. Le solution de simplicité t'en es adepte. Tu fonctionnes comme ça. Depuis toujours. Tu as déjà fait ce coup-là une fois, puis une deuxième. Pourquoi pas une troisième ? Tu inspires longuement dans ta clope avant de recracher délicatement la fumée dans l'air. A ses mots, tu t'humidifies les lèvres. Ta gorge est sèche. Tu te la racles mais ça ne change rien. Tu suffoques à l'intérieur de toi. Je n'ai pas voulu crever, aussi dure ou malheureuse qu'elle soit, je tiens trop à la vie pour me foutre en l'air réponds-tu sans la moindre émotion dans ta voix. C'est un fait. Jamais tu ne te suicideras. Tu tiens trop à la vie ou, autrement dit, tu as réellement peur de la mort pour être capable de mettre fin à tes jours. J'étais mal, il ne s'est pas passé un seul jour sans que je ne regrette ce que j'ai fait mais il le fallait parce que je suis incapable de gérer mes sentiments Tu prends une nouvelle taffe, comme pour te donner du courage. J'aurais fini par partir un jour ou l'autre, c'est comme ça, je suis comme ça.. C'est pas ce qu'elle veut entendre mais c'est la vérité alors tu assumes.
w/ @Leo Levingston |
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