∭ there are S T A R S in your E Y E S ⋰ we aren't supposed to be heroes⋰ white black swan ⋰ if we H U G a little tigher our H E A R T S will be closer  ⋰ alexithymia ⋰ i complete me ⋰ this is FAMILY business  ⋰ C R E A T E  ⋰ "forever", he said...  ⋰ agathokakological ⋰ P O E T R Y ⋰ cold hands, warm heart ⋰ blood type : gold ⋰ simplicity is the ultimate sophistication ⋰ Draw a MONSTER. Why is it a monster ?∭

Famille

Chin Hae Yoon ;
Le modèle et le père, l’inflexible, l’audacieux, l’empereur ayant renié l’héritage pour se lancer dans la fièvre du combat. Chinhae, bien que dans son absentéisme n’ayant jamais réellement pu être présent demeure tout de même son modèle, un exemple pour lui qui n’a eu que trop d’étoiles aux yeux à le voir. Bien que strict au possible, ayant brossé un portrait presque trop fermé à ses deux fils. Chinhae lui avait donné envie de se jeter dans la police, puis l’armée, puis ensuite dans la technologie pour l’éblouir lui aussi d’un génie qu’il n’avait pourtant toujours préféré remettre au second plan. Il l’a fait explorer les pays et cultures à ses côtés lors de certains voyages, lui a donné le goût des astres. C’est son père, bien que malade, bien qu’ayant dû tout t’arrêter dans son entreprise, bien qu’ayant divorcé de leur mère et refusé d’être un brin laxiste dans leur éducation. Refusé de leur léguer un héritage directement en préférant qu’ils grandissent eux, à leur seule valeur et de leur propres forces. Il lui a donné le goût du rêve et de la réussite.

Marta Rhodes ;
La mère, marâtre, reine rouge, l’indiscernable serpent qu’il ne peut ni apprivoiser ni comprendre. Marta qui n’a été mère que le temps de leur apprentissage vital, choisissant le prestige et la gloire, la rancoeur plutôt que le pardon. comme lui. Elle qui l’a abandonné lorsqu’il en avait le plus besoin, qui l’a trahit plus d’une fois, choisissant sans cesse son propre orgueil en mettant contre lui ses frères. Elle est sa mère, ne le sait-il que trop et malgré tout pour eux a-t-il accepter de lui pardonner à sa manière, bien que sa colère soit aussi grande que son acceptation. Il a refusé de repartir avec elle plus jeune, la voyant refaire sa vie alors que lui, avait perdu une partie de la sienne. Marta, il ne l’a jamais compris ou bien ne serait-ce que trop compris (?) elle demeure mère peut-être mais jamais réellement maman.

Eren Yoon ;
Jumelage parfait, osmose de deux êtres trop semblables pour s’assembler dans la perfection et l’entente. Il est sa moitié, son jumeau, le reste de son âme, le frère d’arme et de sang, de psyché et de karma. Eren est tout ce qu’il n’est pas, tout en étant tout ce qu’il est, ils se comprennent ainsi, ayant dû trop jeunes s’entraider pour ne pas faner sous la pression familiale. Leur lien est indescriptible, précaire, inéluctable et bien que la séparation leur ait été imposé, il sait qu’il demeure là quelque part. La distance n’étant jamais trop pour deux êtres s’étant tenus la main avant même de naître. Eren, c’est le résumé d’une complication qu’il ne pourra jamais échapper, jamais abandonner, jamais s’en détacher et très souvent ses accès de colère contre lui sont contenus pour ne pas briser davantage plus leur famille. Leur entente est compliquée, car bien qu’étant jumeaux, leur mode de pensée ne s’accorde pas toujours et sans le savoir, Eren l’a trahit et blessé.

3 membres de la fratrie adoptive ;
Complications à l’horizon, les liens se font et se défont, l’acrimonie est présente et avec elle une brin de curiosité. Il hume l’air encore Lieven, attend, patiente puis s’évanouit dans la nature. Un pas fait vers l’avant, deux en arrière.

☼☽☾☼

∬ song theme ;;
lovely — billie eilish ⋰ stay — zedd, cara alessia ⋰ mansion — NF ⋰ only you — little mix ⋰ ocean eyes — billie eilish ⋰ gangsta — kehlani ⋰ stigma — V ⋰ crown — camila cabello, grey ⋰ sober — demi lovato ⋰ bad kind of butterflies — camila cabello ⋰ RISE — katy perry ( rock version ; cover from fame on fire ) ∬

I never had the chance to be soft.
I was always bloody knuckles and shards of glass.
I wanted people to be afraid of hurting me.

☼ yoon-rhodes ; famille d’or et d’argent, père entreprenant dans la technologie, amateur de ces matériaux prestigieux qui rendent la vie plus facile et plus high-tech. Chinhae, peu présent mais tel un spectre toujours hantant et apte à leur apprendre à grandir. Marta est sublime, femme trop belle habituée au luxe de cette vie, ses pas sont ceux d’un mannequin sur le podium, elle agite sa crinière d’un brun merveilleux, dresse les fruits de ses entrailles dans la difficulté pour combler ses attentes. Puis, il y a Mina l’ainée, la brillante, le génie précoce, la douceur étrange un peu effacée. La précise, renversante, traits de l’Asie du Sud, elle fait briller le regard d’autrui tel un joyau tout en ayant cette force de caractère consternante. Mère lui a tout appris. Lieven, il est accompagné du plus sublime reflet au doux nom d’Eren, jumeaux depuis que le monde ait décidé de les concevoir, aîné étant né pour protéger le cadet tout en étant à son tour celui de son aînée. Il a la passion des étoiles et le silence consternant, la mélancolie dans la poitrine lorsqu’il fixe le ciel solitaire. Nullement agité mais profondément préoccupé, il est l’observateur et l’avocat plutôt que l’instigateur et le bourreau. Lieven, il se sent grandir dans une atmosphère étouffante, dans une cage trop petite pour lui. Sentiment d'être l'étranger, souvent le regard de la génitrice roule car il n’est capable d’excellence, car il n’aime réfléchir pour l’inutile. Il a sa propre manière de fonctionner, bien trop de choses à penser pour se laisser porter par des activités ludiques. (( enfant de corps, vieille âme il contemple mais ne participe pas aux fêtes enfantines. )) il est coincé quelque part, froissé comme du papier mâché, on ne lui permet de grandir sous les diverses disputes et attentes qui le secouent de toute part.

☼ Enfance intriguée par les mystères qu’on ne parvient pas toujours à lui expliquer, la curiosité se développe, père y voit du génie et lui explique ses plans, ses rêves. Tout devient plus limpide. Ainsi il désire tout faire, tout entamer, mais se lasse trop vite une fois le domaine un peu compris, maîtrisé. Il a l’esprit hyperactif ayant toujours besoin d’être occupé pour ne pas se nécroser, la logique particulière, l’émotivité à fleur de peau. Puis, les coups pleuvent parfois car il défend ceux qui comme lui n’osent parler, ne participe aux bizutages perturbant le calme qu’il se tue à installer. Pris pour cible, la rage grimpe, la solitude le terrassant Eren et Mina deviennent ses seuls compagnons lors de ces temps froids et lorsque père s’en rend compte et lui propose d’en parler, à quelqu’un de meilleur que lui, il ne veut se livrer. Ses premières séances avec elle sont déstabilisantes, jusqu’à ce qu’il se permette d’écrire, petit à petit. Car il n’écrit pour s’exprimer Lieven, mais pour vivre, survivre. ❝ Certains écrivent comme ils parlent, moi j’écris comme je me tais. ❞ La machine est en route et elle ne s’arrêtera jamais.

☼ foyer en cendres, tout s’effondre, la construction déjà misérable de leur château de sable s’enseveli sous la perte d’un être cher. Mina est retrouvée morte, renversée par la tyrannie de jeunes qui l’ont abattu lâchement, trop jeune pour mourir, trop pure pour salir le sol de cette ville de lumière de son sang. Son sourire se craquelle, c’est si misérable car il ne l’a pas vu venir, personne ne l’a vu. Suicide disent-ils — mais ce sont eux qui l’ont tué, eux qui l’ont ruiné après la violence des coups et des reproches, après que la pression l’ait écrasé si fort qu’elle ait préféré la douleur de la suffocation et de la mort plutôt que celle métaphorique la strangulant. (( oh mina, pas un jour ne passe sans qu’il ne pense à toi )) Car il l’aimait, en dépit de tout, malgré tout, malgré toutes les mésententes. Elle était l’étoile majeure de son ciel, la présence féminine persistante lui enseignant petit à petit que fragilité n’était égal à faiblesse. Elle étreignait ses poésies avec tant de suavité qu’il se sentait écrivant grâce à elle. Et ils le lui ont pris. Lieven qui n’a versé aucune larme publique, baissant simplement les yeux, cheveux couvrant son front lorsque le saule pleureur se déversait sur le coussin de son lit, dans le noir. Ce ne furent ni les paroles de ceux les connaissant, ni l’étreinte des doigts du jumeau contre les siens qui n’apaisèrent sa tristesse, déception, revendication. Ce jour-là, les vêtements noirs en ballet funèbre, il porta la première fleur sur sa tombe, jumelant les roses comme un triste souvenir il décida de ne plus les aimer, hormis auprès de sa tombe. Qu’importe qu’elle soit décédée pour eux, elle ne le serait jamais pour lui et sa loyauté.

☼ Un an de disputes, guerres incessantes et cris, un an à observer le Titanic couler tout en étant l’orchestre jouant sa propre catastrophe naturelle. Père et Mère ne peuvent plus s’entendre, l’absence de leur ange pèse et le foyer se craquelle lorsque le divorce tombe comme une évidence ; fatalité. Elle hurle et elle crie qu’on la trompé et trahit, lui ne supporte plus ses cris alors il se bouche les oreilles. Que c’est agaçant, qu’elle est bruyante. C’est étrange, car il n’aime pas mère, car elle est distante, que leurs univers rentrent trop souvent en collision directe. Alors, quand la séparation est prononcée Lieven se distancie de la vipère, demeure avec Chinhae et elle l’abandonne sans honte, disant que de toutes, il était comme son père. Rire amère, il roule des yeux Lieven, se moque, la nargue en refermant la porte. Mais en faisant ça il met dehors son jumeau et du trio-fratrie il ne reste que lui. La séparation est difficile, il s’en mord les doigts, trop fier, blessé qu’il l’ait choisi elle au lieu d’eux, bien plus sa famille qu’elle ne le serait jamais. C’est le moment pour eux de se dissocier et forger leur identité propre.

☼ Le regard plongé dans les courbes qui ne se font que trop attrayantes, femmes ou hommes, il se perd dans des questionnements normaux pour son âge, ayant encore la crainte de s’avouer sans limites pour aimer. Les écrits s’enchaînent et la solitude pèse parfois, comblée par quelques rires secrets lorsqu’il se réunit en groupe, lorsqu’il s’éblouit de quelques personnalités sublimes ou de nouvelles cultures. Mais c’est encore difficile, Lieven n’a pas fait son deuil, peine encore à accepter d’avoir perdu sa sœur et son frère en a peine deux ans et bien que posée avec un nouvel homme, Marta lui accorde le luxe d’avoir trois enfants adoptés de lui, ils s’apparentent à ... des êtres qu’il peine à aborder. Jusqu’à ce que la plus jeune de tous le fasse tendrement sourire, jusqu’à ce qu’il découvre que les disputes idiotes qu’il pouvait avoir avec elle sont les seuls moments où il peut se permettre de ressentir autre chose que du vide. Petit à petit, ils prennent une place importante mais aussi consternante tant ils peuvent blesser continuellement. Ainsi c’est une guerre entre lui qui est encore trop renfermé pour parfaitement s’ouvrir et Marta qui s’amuse souvent à le pourrir. Qu’importe, il a enfin une nouvelle famille.

☼ Il est étrange, l’ange aux ailes noires qu’il observe parfois, affolant les jeunes filles amourachées de son sourire et de son audace. Au préalable il le déteste Lieven, il ne supporte pas ses manières ni ses gestes, puis finalement, au fur et à mesure d’échecs pour s’aborder et d’incompréhensions, ils s’apprivoisent dans la lourdeur et la légèreté. Le brasier et l’océan, ça se frictionne terriblement souvent, ça se dispute et ça brise leur lien trop proche de l’amitié pour ne pas en être. Nul ne comprend réellement comment ils se pardonnent après toutes les choses horribles qu’ils peuvent se dire mais ils demeurent un chaos que seuls eux peuvent saisir dans leur entièreté. (( elijah )) gosse démon et petit ange, le meilleur ami difficile, le frère d’arme, le perturbateur, le chaos, la vérité, les plans sur la comète qui ne durent jamais plus que le temps d’une nuit. — les insomnies de minuit sur le toit à ne pas oser parler pour ne pas se disputer, puis parfois à s’ignorer des semaines durant comme des idiots trop fiers. Il l’apprécie malgré tous les mots qu’il peut lui lancer au visage, il l’apprécie réellement. Alors pourquoi, bon sang pourquoi faut-il qu’il lui vole sa sœur cadette ? Un jour il lui rasera la tête pour lui enlever tout charme, elle ne peut pas partir avec lui, il rime avec problèmes. Et pourtant, c’est son meilleur ami.

☼ Œuvres appropriées et colère accentuée devenant que cris et hystérie, les coups pleuvent, la barbarie est à portée de main et éclate en une explosion interstellaire. On lui a pris ce qui était le plus précieux pour lui, son héritage intellectuel, ses heures de travail et de nuits blanches, ses sentiments les plus sincères. On lui a tout usurpé tout, en des rires et des moqueries, le trahissant une énième fois lorsqu’il s’était permis de lâcher prise. La pression est immense, il se fatigue de se laisser faire sans agir et cette explosion-ci sera la plus forte enregistrée le concernant. Alors on le traîne dehors et on le regarde tel un monstre, l’école lui tourne le dos, mère également. On préfère pointer du doigt sa barbarie que celle de l’autre, au combien même d’autres l’auraient humilié avant. Qu’importe, il est châtié mais le casier demeure blanchit car l’argent achète visiblement le silence mais pas la dignité.. Après avoir payé son chaos, il s’éclipse quelques temps, tente de se ramasser les morceaux, puis finalement se laisser aller. Au diable le reste et les autres, il n’aurait pas à changer pour eux.

☼ Quotidien bordélique, les études s’enchaînent et avec elles les obligations, les devoirs, les prises de tète continuelles. Parfois ça blesse, trop profondément lorsqu’il trompe la confiance d’une belle en lui promettant l’amour qu’il ressent réellement sur le moment, mais qui s’évapore ensuite. C’est fluctuant, des hauts et des bas, le stress qui se gère toujours mieux, qui transforme ses nerfs en acier puis... entre deux baisers lui. Oh lui dont il peine à se passer, dont l’accent enivre ses sens. Lieven lui vole autour en sachant qu’il se brûlera les ailes, il n’en a que faire, il vit pour l’adrénaline. Ce n’est pas un prince ; il ne veut pas de prince. Il n’aime que les soldats, les combattants et les fourbes, cette violence interne qu’il reconnaît et qui le fait délirer. Sauf que ce n’est ni le moment, ni le bon, il ne fait que le scarifier, le rendre dingue sans lui rendre sa sainteté d’esprit. C’est un amour meurtrier. Car trop fort, trop du trop, trop tout de suite, trop intense, trop imprévisible. Tout se casse, il le voit partir accompagné d’hommes trop mauvais pour lui attirer du respect. Il voit certains soit disant amis froncer du nez en apprenant qu’il n’est pas un elle. L’homophobie le fait lever les yeux au ciel, mais pire encore, lorsqu’elle vient de son meilleur ami elle creuse un trou dans sa cage thoracique.

☼ Démesure — les écrits, les poèmes, les chansons, la voix rauque qui s’étouffe. Ça va trop vite, tout bat de l’aile trop vite. Puis père est malade, il lui serre la main si fort, avec tant de fierté d’être son fils. Qu’importe il le porte à chaque examens, il trie ses courriers, trie ses idées, observe le monde avec cette mélancolie particulière qui l’a toujours décrit, jamais fait défaut. Il a l’amertume Lieven, celle d’un gamin en désenchantement de croyance mais s’enchantant sur chaque petit détail que l’on jugerait insignifiant. L’enfant qui s’est construit, pièce par pièce, ne demandant aucune aide qu’il ne savait supplier. Très adulte le juge-t-on lorsqu'on le connait mal ou à contrario trop bien, mais Lieven n’est encore qu’un môme, qui s’ébranle et tombe, qui trop droit ne s’autorise des écarts que lorsque l’esprit est altéré. Il n’est qu’un enfant en mal d’aimer.

(( more ))
il aime énormément entendre les personnes parler lorsqu’elles ont un accent, surtout les latinos. Par conséquent il fera genre de ne pas avoir compris pour les entendre répéter leurs mots •• fascination pour les langues, il voudrait toutes les apprendre et commence à bien développer son vocabulaire en parlant quelques unes •• c’est une horreur en cuisine et hormis sa propre personne, personne n’ose manger ses plats cramés •• il joue du violon et du piano, voudrait également reprendre la batterie car ça le détend •• bien qu’il chante en secret, il a tendance à plus apprécier ce qu’il n’a pas — alias une voix plus aiguë et mélodieuse •• visage refermé, ses photos sont soit complètement enfantines, soit profondément mélancoliques car il a un visage naturellement "triste" •• d’une expressivité tantôt étonnante tantôt calculée, c’est le roi de la comédie, il trouve que rien n’est plus beau qu’une émotion pure et sans faux semblants ••  il y a quelques temps il voulait devenir policier et s’était même bien entraîné, que ce soit mentalement ou physiquement. Sa jeune cadette l’a vite arrêté en le voyant devenir un peu trop violent •• émotivité facilement ébranlée, il peut pleurer devant des films ou des séries mais cachera toujours ça derrière une excuse quelconque et souvent pas crédible •• il a son permis depuis un moment et a souvent une conduite irréprochable qui agace ses pairs. Conduite qui devient vite déséquilibrée quand il a un peu d’alcool dans le nez •• il tient très mal l’alcool d’ailleurs, mais boit parce qu’il aime bien les effets et se sent libéré une fois un peu ébrieux •• il déteste les roses qu’il associe au deuil et à la mort, les seules fois qu’il s’autorise à en acheter c’est pour les poser sur la tombe de sa sœur aînée •• terriblement contradictoire, il peine énormément à exprimer ses sentiments et émotions aux personnes qui les causent mais n’a aucun problème à les aborder avec d’autres sous un angle très pertinemment. Il sait charmer, mais pas réellement aimer. Il sait s’analyser mais pas expliquer •• il écrit énormément, vraiment énormément et peut d’ailleurs mieux s’exprimer sur ce support car il a le temps de peser ses mots •• il déteste les promesses et n’aime pas qu’on lui en fasse, car tous ceux qui lui ont fait ne les ont jamais remplies. Il n’en fait jamais d’ailleurs, à l’exception de son meilleur ami à qui il se permet de promettre des choses impossibles sous la folie de la jeunesse. Puisqu’ils sont jeunes et fous, il ferme les yeux et s’autorise les ❝ et si on refaisait le monde cette nuit ? ❞ •• ses relations sont... chaotiques et instables, tout comme lui bien qu’en façade il paraisse complètement sous contrôle. Il aime passionnément, trop pour que ça dure sur le long terme. •• lieven a une approche très particulière des liens, certaines personnes qu'il décrirait comme étant en osmose avec lui ont un effet inexplicable sur sa personne et le rendent heureuses juste en existant. Ses liens sont très poétiques, il croit aux auras et retrouve sur chacun une couleur différente. •• c'est un cartésien enthousiaste, qui aborde les choses avec logique mais qui a pour sa part une certaine appréhension et fascination pour le surnaturel. Il pense d'ailleurs être maudit et ne l'explique pas vraiment, c'est une manière pour lui de se rassurer et de ne pas voir qu'il a encore des problèmes à gérer avec lui-même.

Créativité la plume berce les songes du poète, en une myriades de vers il trace de la triade égyptienne à la Genèse peu poétique, porté par le besoin trop consternant d'écrire jusqu'à ce que l'écriture soit son tombeau. Lieven, l'âme artiste naissant que de ces chagrins qu'ils ne pouvait prononcer ouvertement, sa fragilité devient force lorsqu'il s'agit de faire preuve de l'empathie de l'écrivain. Alors, comme une drogue — et elle l'est, la sienne — il trace romans et poèmes, écrit des chansons qu'il ne prononcera jamais réellement. La voix porte, délicieusement rauque lorsque sous la solitude il se laisse bercer par l'apaisement. C'est un créateur, celui qui détruit son univers pour le réécrire à sa convenance, qui esclave de ses propres personnages se doit de les achever pour se libérer. (( Misery le résume si bien que cela en devient affligeant. )) Ainsi un jour, un jour béni, pourra-t-il montre ses chansons et ses écrits à quelqu'un, afin de pouvoir se dévoiler en tant qu'être entier. Un jour, osera-t-il chanter sans se cacher ou bien mourra-t-il en essayant.

Amour Amoureux du sentiment qui ne cesse de le déserter après quelques instants de fantaisie, n'écrit-il pourtant réellement que lorsqu'il se laisse porter par le chagrin ou par ce sentiment qu'il résume comme étant enfantin. Il n'a aucun mal à aimer Lieven, c'est son plus grand défaut, trop aimer, trop vite puis étouffé il se lasse, tourne la page et s'évapore. Il espère un jour vivre ce qu'il offre comme description de l'amour, encore une fois et au même titre, il le fuit comme le pire des satyrs car il détesterait l'idée d'en devenir ivre passionné, attaché, vulnérable.

Justice acrimonie qui délie les langues et force le serpent couronné à cracher le poison aux yeux de ceux qui ne méritent tant d’amertume. Lieven n’aime que justice, avide de revanche, car dans les contes il n’y a que le bien qui triomphe, majestueux, qu’importe les blessures délaissées par les armes utilisées pour annihiler l’espoir. Cependant, il a fait face à l’injustice trop jeune, aux mensonges, faux semblants, à la traîtrise et la perte alors que regard aurait dû demeurer calme comme un océan, il s’est teinté du cruor de la rancoeur. Et cet idéal de justice, il agite droit et ferme, il prône qu’elle devrait être meilleure, plus efficace, que l’on devrait chasser tous ceux qui ont pu commettre l’irréparable. Dans cette spirale il se perd, n’hésitant pas lui aussi à user de violence, contre la violence. Diablesse injustice devenant juste aux yeux du gamin qui veut se raccrocher à un dernier espoir.