Le temps passait inexorablement et n’avait malheureusement aucun impact sur les sentiments que tu entretenais depuis toujours pour Lys, ni l’alcool ou la drogue d’ailleurs, alors pour t’occuper l’esprit, pour fuir tes songes, tu préférais t’abandonner sur tinder en swipant à droite tous les beaux profils qui défilaient sous tes yeux. Alors naturellement, quand la belle à la crinière de feu était passée sous ton nez, tu n’avais pas pu résister à l’envi d’échanger quelques mots et plus encore. Une conversation à laquelle tu avais vite pris goût des sous-entendus qui t’avais fait décrocher plusieurs sourire jusqu’à ce que tu oses finalement lui proposer de sortir.
Voilà la base de la soirée que tu allais passer à ses côtés, adossé à ce mur une clope dans la bouche, vêtu de ton blouson en cuir que tu avais sorti pour l’occasion en même temps que ta moto, tu attendais patiemment sa venue en faisait défiler ses photos ConnectUs liées à son compte Tinder, impatience qui pointait déjà le bout de son nez, tu avais hâte de découvrir la belle.
Quelques minutes, plus tard, tu la reconnaissais à sa longue chevelure rousse arriver dans ta direction, sourire instantanément dressé sur ton visage, clope jetée au sol et écrasée de la pointe du pied, tu l’accueillais d’un chaste baiser déposé sur une joue. Il était difficile pour toi ne pas laisser tes yeux la détailler, beauté que tu étais forcé de lui reconnaître, fraîcheur de son âge que tu n’avais pas l’habitude de croiser, engouement qui te gagnait peu à peu, tu étais désireux d’en apprendre plus de celle qui te faisait face. « Tu es magnifique. Encore plus que sur les photos. » tu ouvrais finalement la porte de ce bar moderne qui vous attendait la laissant pénétrer en première dans ce lieu quelque peu atypique, tandis que tu annonçais ta réservation à l’accueil. Vous preniez finalement place face à face, l’occasion pour toi d’ancrer à nouveau ton regard dans l’océan de ses yeux. « J’espère que l’endroit te plaît, apparemment, ils font des cocktails sublimes. » en réalité tu t’en fichais un peu du lieu, tu voulais juste faire bonne impression, lui montrer que tu lui portais de l’intérêt, parce que la chose la plus importante, ou plutôt la personne, elle était assise en face de toi, la crinière de feu, rareté que tu dévorais presque des yeux, celle qui t’hypnotisait doucement, qui t’avais volé un sourire pour ne jamais te le rendre, celui là même que tu ne pouvais plus décroché beaucoup trop enjoué pour ça, beaucoup trop désireux de voir la suite de cette soirée qui s’annonçait particulièrement agréable. La serveuse qui arrivait à votre niveau, tu la laissais choisir sa commande, pour toi ça ne changerait pas, tu resterais sur ton fameux whisky douze ans d’âge.

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C’est officiel, ce soir elle sort la rouquine. Elle balaye ce dîner avec ses parents pour te rencontrer. Oui, toi. Ce mec avec qui y’a eu un match sur tinder alors qu’elle passait le temps. Des photos qui arrive à la charmer et ton franc parler qui peut la faire succomber. Ce soir, elle peut perdre ses épines, Rim. Sa crinière de feu tombe dans son dos, un dernier regard dans ce miroir, un rouge à lèvre aussi rouge que sa chevelure orangé. Prête pour cette soirée qui s’annonce agréable. Le taxi s’arrête devant ce bar qu’elle découvre pour la première fois. Presque ébahi quand elle descend de la voiture et apprécie la façade du bar. Ces iris ne tardent pas à descendre quelques mètres plus bas et se poser sur ta silhouette masculine. Un sourire qui se dessine au coin de ses lèvres, ses fossettes qui se dévoilent alors qu’elle s’approche de toi, d’un pas assuré. « Merci, beau brun. J’aime la veste, ça te donne un côté bad boy » et autant te dire que c’est tout ce qui l’attire, la rousse. Elle entre, reste près de toi comme pour te suivre comme ton ombre. Ses yeux se promènent rapidement dans la pièce, mais c’est sur toi qu’ils se fixent. Ils te détaillent sans faille, sans fléchir et sans aucune gêne. Elle enlève sa veste, dévoilant le reste de son corps camouflé par ce tissu qui épouse parfaitement ses courbes. « Peu important l’endroit, c’est pas pour ce bar que j’suis là ce soir. » Un bar, une ruelle sombre, une bibliothèque… La poupée écossaise serait au rendez-vous. C’est toi qu’elle veut découvrir hors de cet écran et des nombreux messages échangés. C’est d’ailleurs la première fois qu’elle parle autant avec un date tinder. Généralement, ça ne dépasse pas une première page d’un roman. « Soyons fou. Un cocktail maison s’il vous plait » dit-elle, avant de ramener toute son attention dans tes beaux yeux qu’elle pourrait presque dévorer. « Fait attention de ne pas te noyer, ça serait con de te perdre maintenant. » joueuse, peu subtile la rouquine en se mordillant la lèvre, un tic qui risque de ne pas passer inaperçu alors que sa main se trouve un chemin dans sa chevelure pour enlever la mèche rebelle. « Dis-moi, j’suis comme dans tes rêves les plus fous ? » La serveuse revient, elle rompt ce contact, ce petit feeling silencieux qui commence à se créer entre vous. « Merci. » Tu vas vite découvrir que derrière cette image de bourgeoise, elle reste un mystère, une équation impossible à résoudre.

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Appréciation réciproque qui te réjouit, sourire que tu ne caches pas bien content d’être à son goût même si tu t’en doutais un peu après votre échange par Tinder. Celle qui t’avait montré à quel point elle avait confiance en elle, à quel point elle pouvait être capable de te faire chavirer, toi qui avais bêtement accepté ce pari pensant pouvoir résister à son charme, tu te rendais compte peu à peu que la tâche allait être bien plus rude que tu ne le pensais. Son assurance était déstabilisante, toi qui avais beaucoup plus l’habitude de tomber sur des femmes relativement timides ou du moins qui n’exprimait pas directement leur désir. Tu étais comblé, et ce fichu sourire, dressé sur ton visage, te trahissait avec tant d’aisance.
Tes yeux qui se perdent avec nonchalance sur ce qu’elle te dévoile en ôtant sa veste, si son visage et sa crinière de feu t’avaient déjà conquis, son corps enfin dévoilé et ses courbes venaient de t’asséner le coup de grâce. « Alors ça te dérange pas, si on ne s’y éternise pas ? » sourire taquin, osé de ta part de lancer directement ce jeu, mais t’espères silencieusement que vous embrassez tous les deux le même désir qui grandit peu à peu. Léger rire que tu laisses doucement s’échapper de tes lèvres, elle te montre encore une fois qu’elle sait très bien ce qu’elle vaut et bizarrement tu aimes ça, cet aplomb qu’elle a, ça te charme. « Je suis sûr que tu me sauveras avec un joli bouche-à-bouche non ? » les dents qui se plantent dans la lippe, ce tic qui te donnerait presque des frissons tellement il te fait de l’effet, signe avant-coureur d’une soirée dont tu ne regretteras rien. « J’attends de te découvrir entièrement pour te dire ça, mais t’es carrément bien parti pour l’être oui. » parce que tu ne peux pas lui avouer qu’elle dépasse déjà tes espérances, parce que ce soir, tu es joueur et que tu sens bien qu’elle est un adversaire redoutable et que tu as du mal à avouer ta défaite si tôt. Non, tu ne le feras pas, tu la tiendras en haleine autant que tu le pourras même si tu doutes que ton corps t’écoute et qu’il te trahisse de bien des manières. Tes yeux l’ont déjà fait après tout, ils se sont ancrés aux siens pour ne plus jamais les lâcher. Cette main que tu portes nerveusement à ta barbe pour la caresser sourire aux lèvres, comment résister à ce phénix face à toi, il n’y à aucune issue, tu es pris au piège. Le verre levé, le regard planté avec encore plus d’intensité « A la divine créature à la crinière de feu et au regard océan. » flatterie que tu lui avais promise et que tu allais multiplier encore et encore.

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Cette soirée risque de dépasser toutes les espérances de la lionne. Souvent, les mots écrits sur tinder ne reflètent pas la réalité quand il y a un date de prévu. Confortablement, tu oses lui proposer autre chose après cette soirée ? Une ouverture qu’elle ne manque pas de profiter, redoublement une énième fois d’assurance. « Tu veux déjà mettre fin à notre date ? Le plus court de l’histoire. » Rim, elle a très bien compris ce sous-entendu. Elle veut juste tourner autour comme une abeille autour d’une fleur prête à butiner. Ton sourire peut la faire sombrer du côté obscur. Elle ne te sous-estime pas, mais t’es assez fort malgré qu’elle essaye de ne rien laisser paraître. Elle aime gagner, elle a ça dans le sang la Marriott. « Pas si sûr » lâche l’écossaise en s’enfonçant dans son siège, prenant un peu de distance entre vous deux. « Vois-tu… Ces lèvres ne sauvent pas n’importe qui comme ça. Faut le mériter. » Provoquante à souhait, les mots quittent sa bouche rougeâtre sans aucune retenue. Sûre d’elle, rempli d’assurance. L’héritière de l’empire Marriott ne l’a pas toujours été. Trop souvent dans l’ombre de son héritage, de ses parents pour être la fille parfaite qu’ils veulent. Parfaire cette image de poupée sans défaut avant de s’en éloigner il n’y a pas si longtemps que ça. Elle se découvre chaque jour, chaque minute qu’elle passe à tes côtés et elle aime ça, la rouquine. Enfin, elle peut être qui elle veut sans devoir être une quelconque personne qu’elle n’est pas. « À ce date qui risque de s’enflammer. » Tu essayes, tu tentes de marquer des points pour avoir la chance de voir ses pommettes se colorer sur sa peau blanche comme la neige. Elle trempe ses lèvres dans ce doux nectar qui glisse dans son œsophage, la brûlant au passage par cet alcool. Une douce sensation, un délice. Elle pose son verre, ne lâchant aucunement son regard dans le tien. Elle se rapproche, doucement, posant ses avant-bras sur la table comme une lionne prête à bondir sur sa proie. « Je t’offres 5 questions pour me découvrir. Choisi bien. Ne gaspille pas toutes tes cartouches. » Alors, t’es prêt à percé ce mystère en face de toi ? Prêt à jouer et risquer de te brûler à la fin ?

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Sourire qu’elle t’arrache avec aisance quand elle vient te taquiner, ce petit jeu taquin qu’elle commence sans que tu ne sois prêt, fougue que tu n’aurais pas pu deviner avant, mais qui apportait une dimension nouvelle et agréable aux prémices de cette soirée. « Qu’importe sa durée, ce sera le meilleur. » condescendance que tu dresses face à sa tentative de déstabilisation, à cette réponse qui était bien loin de celle que tu attendais, mais aussi peut-être, sûrement, parce qu’au fond tu savais ce que tu valais et que parfois il été bon de t’en targuer, humilité absence, mot qui ne t’avais jamais été appris. « Dommage parce que j'avais prévu un beau cadeau pour ma sauveteuse. » sourire niais que tu arbores, tu tentes de rentrer dans son jeu, mais à celui de la provocation, tu sais pertinemment que tu ne gagneras pas, parce que toi tu ne sais pas répliquer aussi rapidement qu’elle ne le fait, tu n’as pas cette subtilité, cette grâce, cette façon qui paraît si aisée qu’elle a de jouer avec les mots.
Et s’il s’enflamme alors tu auras gagne la partie, parce que le seul et unique objectif de cette soirée, c’est de conquérir la belle, elle qui s’est qualifié de rareté, d’espèce en voie d’extinction, elle qui sait exactement ce qu’elle vaut, la puissance de son charme. Au fond, tu n’as qu’un seul réel désir, la posséder, pour une soirée, une nuit, voire plus si affinité, parce que tu es comme ça, tu aimes les challenges, tu aimes quand quelqu’un te résiste et tu savoures encore plus le moment de gloire quand tu l’obtiens.
Boisson ambrée que tu portes à tes lèvres, une gorgée pour venir te réchauffer, pour te désinhiber, alcool dont tu te délectes doucement tandis que tu réfléchis aux questions que tu pourrais lui poser. Ce regard qu’elle a encré dans le tien, elle qui sait sûrement, parfaitement où elle va et où elle t’emmène, tu vois que ton prochain coup tandis que tu as le pressentiment qu’elle sait exactement comment la partie va se finir. Tu as toutes les cartes en main et tu abats la première, celle qui flattera ton ego ou le remettra en question. « Ce date, c’est le numéro combien sur la liste, le compteur de rancards, il est à combien ? » parce que tu as cette vilaine curiosité malsaine, tu veux savoir si son aisance vient de son expérience ou si c’est naturel et surtout, tu veux savoir si elle choisit un minimum ses rencontres ou si tu n’es qu’un énième numéro dans une liste infinie.

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Elle est capable de transformer n’importe quel mot ou n’importe quelle phrase à son avantage. La communication c’est quelque chose qui est ancré dans son ADN. Tu es bien sûr de toi sur cette soirée qui vient tout juste de commencer. La meilleure hein ? Cette information ne rentre pas dans l’oreille d’une sourde. Elle observe, l’écossaise. Chaque mimique, chaque rictus qui se dessine ou qui s’évanouit sur ton visage. La position de tes mains, ta façon de te tenir quand elle ouvre sa jolie bouche. Chaque détail est imprimé et ne peut être effacé. « J’espère qu’elle sera récompensé à la hauteur de son acte. Remercie là de ma part. » Rim, elle peut être ce rêve que tu désir plus que tout au monde. Cette lionne que tu veux apprivoiser sans y laisser ta peau. Elle peut aussi être ce cauchemar dans lequel tu ne te réveilleras probablement jamais. Au moment où elle a posé ses yeux sur toi à l’entrée du bar, elle savait. Oui, elle sait comment la soirée va se finir entre vous deux, disposant chacune de ces cartes sur la table avec une aisance incroyable. Une partie d’échec qu’elle va sûrement gagner si elle bouge intelligemment les pions. Un jeu… Elle aime jouer la rouquine, mais elle ne s’amuse pas avec n’importe qui. Elle joue seulement si tu lui plais et sa façon se mordiller sa lèvre quand tu ouvres ta bouche, quand ta main commence à caresser cette barbe de plusieurs jours… Ça lui plait. Écoute cette mélodie qui sort de sa bouche, ce petit rire qui étire ses lèvres à ta première question. Mon beau, c’est que t’essayes de prendre l’héritière par surprise. La déstabiliser peut-être ? « Ça dépend. Ta question est assez vague. » lâche-t-elle en se rapprochant un peu plus de toi malgré que la table vous sépare. « Les dates tinder ou ceux de toute ma vie, ceux qui m’ont fait connaître les plaisirs de la vie dans tous les sens du terme. » Aguicheuse et aguichante, elle peut te faire croire tout ce qu’elle désire par sa façon d’être, de te répondre dans cette provocation déconcertante. Malgré tout ce que tu peux penser d’elle, là, tout de suite. Elle n’est pas une femme à homme. « Le compteur est à 3. Tout confondu depuis mes 17 ans. » La douche froide est bonne mon beau. Avoue que tu ne t’attendais pas à une réponse de ce genre. Certainement pas que tu te retrouves devant cette jeune femme rempli d’assurance et de ressource. « Pas trop triste de ne pas être le numéro un ? » dit-elle en attrapant son cocktail qu’elle sirote doucement. « Deuxième question ? »

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Tu as beau vouloir la brusquer un peu, la désorienter, entrer dans son jeu et la pousser, elle ne bouge pas, elle sait parfaitement comment gérer la situation et ça te fascine autant que ça t’énerve, parce que ouais Ethan, tu fais partie de ces gars-là, de ceux qui aiment mener la danse, de ceux qui savent exactement où ils vont et de comment ils le font. Sauf que ce soir, les rôles s’inversent et tu deviens spectateur de ce jeu fascinant, tu ne connais pas la destination et te contentes de profiter du voyage. « Bien évidemment, je récompense toujours les personnes qui le méritent. A voir s’il reste de la place pour ton remerciement après le mien. » Vainement, tu tentes de garder ta place de challenger, ton baroud d’honneur n’est pas loin, tu le sais pertinemment. Alors à défaut d’avoir l’avantage sur les mots, tu tentes de rivaliser par les gestes, qui après tout, ont parfois plus de sens. Ton regard planté dans le sien depuis le début, tu pourrais peindre ses iris encore et encore, tout autant que ça bouche qui t’hypnotise doucement. Et c’est sa voix qui te ramène à toi quand finalement tu t’étais un peu trop perdu dans cet océan, aisance avec les mots qui reviennent aussi tôt, réponse qui tend vers un grand nombre pour finalement être trois. Sourire que tu dresses, et si sa réponse te laisse un agréable goût en bouche, tu doutes, comment une femme aussi belle et à l’aise avec les mots peut-elle avoir fait aussi peu de rendez-vous. Tu te demandais silencieusement ce que tu avais de plus que les autres, si elle était aussi sélective, qu’est ce qu’elle avait assez apprécié chez toi pour te liker. « C’est pas ce classement qui m’intéresse, je ne suis peut-être pas le premier arrivé, mais je serais sûrement le meilleur. » tout est une histoire de point de vue après tout non ? Sourire que tu lui dédies avant de plonger à nouveau tes lèvres sur ce verre, l’alcool qui vient doucement te réchauffer la gorge. Tu te rapproches d’elle ancrant tes coudes sur cette table qui te paraît bien trop petite. « Tu es sûre d’obtenir toujours ce que tu veux, non ? Et ce soir n’est pas une exception, je me trompe ? » parce que c’est ce qu’elle laisse paraître, une aisance déconcertante à mener la soirée comme elle l’a imaginée.