" Carotte, occupe-toi de la déposition du type pour la déclaration de vol." Roxane se rapprocha de son collègue de travail. " James ?", " Oui ?" , " Tu te rappelle le nom du type que tu a coffré la semaine dernière pour trafic de drogue ? " , " Oui, John Peralti pourquoi ?" " Parce que si tu es capable de retenir le nom d'un inconnu, j'imagine que ta mémoire est assez développé pour retenir le prénom de la ravissante rousse que tu côtoie tout les jours ? " Logique implacable pour la jeune Lewis qui se battait chaque jour pour avoir sa place ici. " Euh... oui " Un large sourire se dessina sur le visage de Roxy, victorieuse. Elle se dirigea vers la porte, prête à rejoindre le bureau où le citoyen attendait pour la déposition. Son sourire disparut quand à la dernière seconde elle entendit . " Carotte tu peux me ramener un café ?" Roxane poussa un soupir pour se retenir pour lui faire un doigt d'honneur ! Elle ouvrit la porte du petit bureau où attendait le citoyen. " Bonjour. Je suis le lieutenant Lewis." Elle se rapprocha pour lui serré la main. .
Sale pute de merde. T'es en rage. T'as qu'une envie c'est de débarquer chez cette pétasse et lui arracher les cheveux. La mettre à genoux et l'entendre te supplier de t'épargner. Cette pétasse fait ressortir ce qu'il y a de pire en toi. Suite aux conseils de ta petite soeur, tu as oublié cette idée de faire justice toi-même et tu t'es rendu chez les flics. Tu ne les affectionnes pas tellement, tu as des a priori sur eux. Des putains d'a priori, tu les vois comme des bons à rien fainéants. T'es assis là, sur cette chaise, depuis dix bonnes minutes. Tu attends que quelqu'un daigne prendre ta déposition mais tu n'as clairement aucune patience. Ton visage est fermé. Tu as juste envie de te barrer d'ici et d'enfiler tes collants pour faire justice toi-même. Mais tu ne peux pas. Alors tu prends ton mal en patience et tu attends bien sagement. T'agaçant tout seul sur ton téléphone. Et quand enfin une silhouette apparaît, tu relèves les yeux. Carotte sérieusement ? Tu arques un sourcil en voyant la jolie rouquine faire son apparition. Tu te lèves de ta chaise pour t'avancer et lui serrer la main, politesse oblige. Rafael Maserati. Tu te rassois et attends qu'elle fasse de même. Il ne faut pas que tu oublies que tu n'es pas dans ton bureau, c'est toi qui vient faire une demande pas l'inverse. Je viens déposer une plainte contre ma secrétaire qui a détourné pas mal d'argent à ma société que tu dis avant de t'humidifier les lèvres. Tu bouillonnes à l'intérieur de toi. T'es à deux doigts de te lever et d'aller la tuer. Ta secrétaire hein, pas le lieutenant.
Pourquoi est-ce que ce n'était pas les affaires de drogue ou de vol en action sur lesquels elle était assignée ?! Roxanne avait la bougeotte et détesté rester au commissariat, mais peu importe le dossier elle ferait correctement son boulot. De toute façon ça ne servait absolument à rien de se plaindre et ne ferait pas avancer les choses. Tout ce qu'elle y gagnerait c'était de passer pou l'emmerdeuse qui n'était jamais contente. Un jour son travail et son sérieux finirait par payer, elle en était certaine. Puis elle était dans la police depuis moins d'un an, dans la vie rien n'arrive tout cuit dans le bec. Essayant de positivité et de chasser l'image de son collègue attacher sur une chaise avec des carottes enfoncé dans tout les orifices, Roxy se reconcentra sur le citoyens et prit place face à lui. Elle attrapa une feuille de déposition et dût lutter contre elle-même pour ne pas dessiner dans la marge. James détestait quand elle faisait ça. " Quand est-ce que le délit à eu lieu ? "
Tu regardes le lieutenant prendre une feuille et tu restes dubitatif. Tu ne sais pas quoi en penser. Alors c'est ça ? Tu vas juste raconter ce qu'il s'est passé et elle va noter bêtement ? Point final ? Tu te poses beaucoup de questions dans ton esprit, tu trouves ça faible. Elle te demande quand le vol a eu lieu. Tu hausses les sourcils avant de te racler la gorge. Cela fait un an qu'elle est employée chez nous. Je suis arrivé à Los Angeles il y a deux semaines et je me suis rendu compte que quelque chose n'allait pas dans les chiffres. La semaine dernière j'ai compris qu'elle détournait de l'argent, elle a réussit à détourner environ 100 000$... J'ai rassemblé assez de preuves avant de venir ici Tu fais glisser l'énorme dossier devant le lieutenant. En fait, tu lui as mâché tout le travail.
Faire remplir une déposition c'était comme être bloquer au code de la route alors qu'on meurt d'envie de conduire une voiture. Vous voyait pourquoi Roxy trouvait ça chiant et avait l'air souler parce qu'elle faisait ?! Sauf que contre toute attente, le jeune homme reprit la parole et poussa vers elle un épais dossier. " Oh " Roxane resta dubitative parce qu'elle ne s'attendait vraiment pas à ça. Elle pensait qu'il s'agissait d'un petit vol sans importance et d'une simple déposition, alors que l'affaire était bien plus sérieuse qu'elle ne le laisser entrevoir. Le visage de la rousse s'éclaire, heureuse que tout ça dépasse le simple formulaire à remplir. Comme c'est son affaire, celle qu'on lui a balançait comme une vieille chaussette pourrie, elle va pouvoir coffrer la voleuse. Elle ! Et personne d'autre !
" Vous venez de réaliser mes rêves monsieur Masserati " dit-elle, son humeur changeant du tout au tout. Emballer, elle se leva et sauta à son cou pour nouer ses mains autour de celui-ci, dans un élan de sympathie. Réalisant un peu trop tard son geste, elle se recula et grimaça. " Excusez-moi." Argh. Voilà encore un truc qui aller faire parler d'elle. " Je m'occupe personnellement de cette affaire et croyait moi, elle ne va pas s'en sortir aussi facilement. "
Tu lui tends le dossier avec un mince sourire satisfait sur les lèvres. Tu ignores si cela serra suffisant pour que le lieutenant puisse faire son enquête mais tu n'es pas peu fier des preuves que tu as rassemblées. Tu la laisses prendre connaissance du dossier et tu souris en voyant son visage s'illuminé. Le proverbe est donc vrai, le malheur des uns fait le bonheur des autres lances-tu, toujours aussi stoïque sur ta chaise. Et là, contre toute attente, elle se lève et se jette à ton cou. Toi qui déteste les contacts improvisés, qui ne supportes pas être pris au dépourvu. Tu ne bouges pas d'un centimètre, d'un millimètre. Tu restes comme bloqué. Aucun problème, par contre la prochaine fois, prévenez... lances-tu en t’efforçant de rigoler un peu. Tu es trop tendu comme gars Maserati, détends-toi un peu. Merci bien, par contre j'ignore comment cela va se passer mais ... j'aimerais que cette affaire ne s'ébruite pas, donc si ce dossier pouvait rester entre nous ça m'arrangerait. Je suis prêt à prendre toutes les dispositions nécessaires pour que cette affaire ne fasse pas la une des médias. Cela pourrait nuire à ta société et ça, tu ne supporterais pas. Tu regardes le lieutenant et tu affiches un mince sourire, en essayant d'être convainquant. Le reste des preuves est à mon bureau, quand pouvez-vous passer ? demandes-tu calmement. Si tu peux te mettre cette flic dans ta poche, ça serait bénéfique pour l'affaire.
