Gamine oubliée sur le bas-côté. Enfant que l’on voit sans vraiment chercher à la voir, progéniture d’une mère trop affairée à plaire et harponner celui au porte-monnaie garni. Père dont on ne sait l’incidence, essai lancé et transformé pour l’américaine qui, neuf mois plus tard, se trouve devant la fatalité. Cet amour disparate qu’elle confère à celle qu’elle nomme Serena n’est que l’amour dont on l’a elle-même gratifiée. Nourrisson trimballé de foyers pour femmes en appartements de quelques notoires qui s’inclinent devant le bébé pour les courbes de sa mère. Victime de cette société qu’elle ne comprend pas. Difficile de trouver un équilibre lorsque les requins encerclent le binôme fille-mère qui brave la tempête. Seul repère tangible dans sa vie, l’école. Les bancs de la scolarité l’obligent à nouer des liens sociaux, personnes qui gravitent autour de la brune car d’entre ses lèvres glissent des mots bien choisis. Mensonges qu’elle invente sur cette vie édulcorée qu’elle aurait, née ailleurs. Mais ici, c’est l’habitude qui demeure. Petit-déjeuner souvent absent offert ensuite gracieusement par l’un de ses camarades. Retour de classe dans cet appartement où elles se sont installées. Le père de fortune du moment qui tolère les filles car la pseudo épouse a trouvé un travail et ramène quelques deniers qui permettent de payer les bouteilles de l’ivrogne qui s’amoncellent tandis que Serena débarrasse ses crimes. Routine qui leur va bien et qu’elle ne peut contester car, du haut d’à peine dix ans, il n’est pas en son pouvoir de se rebeller. Finalement, elles sont à nouveau jetées en pâture à la rue et malgré toute la volonté des assistantes sociales qui proposent des solutions à la mère vagabonde, celle-ci refuse, jalousant ceux qui s’en sortent seuls et prétextant qu’elle est une survivante, point une assistée. Le dixième petit-ami potentiel est séduit par son sourire. Résident d’un pays étranger, il accueille les deux femmes en les traitant avec respect. Mais, bientôt, Serena prend trop de place, gêne de l’amour naissant entre les deux autres. Fardeau dont il faut se débarrasser. Il n’y a pas de place pour elle lorsqu’ils s’envolent vers cette autre terre. Mère irresponsable qui la laisse à l’enfance sociale. Famille d’accueil où la surcharge est notable. Bien vite, Serena se retrouve de nouveau à la rue.

Poupée de chiffon qui traîne à nouveau sur le bas-côté quémandant, trainant dans les halls de gare pour se doucher et se changer, sac sur son épaule mais qui ne rate les cours, seule issue viable d’ici quelques années. Elle est un jour ramassée par cet homme qui lui offre un toit vers ses treize, quatorze ans. Echange tacite, seule réelle image paternelle qui se dessine après les loosers qu’elle a côtoyés. La rue ou le gite ? Sa décision est rapide. Années où il imbrique ses idées dans l’esprit de la belle, amour du pays, déférence envers l’étranger, ce qui n’est pas américain. Sans nouvelles de sa mère qu’elle a tenté de joindre, elle voit en cet être et en Ethan sa seule famille. Il profite de ses qualités intellectuelles pour la pousser, toujours plus en utilisant l’impact émotionnel pour la modeler. Instruire son esprit à la criminalité, fonder son propre sens de la justice. C’est naturellement qu’elle embrasse une carrière d’avocate. Etudes dans lesquelles elle brille mais ses idéaux diffèrent de ce qui fait le sens honorable de la justice. Requin qui défend ses petits, elle est en première ligne pour rejeter les accusations qui pèsent sur leur gang. Les criminels sont les seuls à l’avoir acceptée, à avoir été là pour elle, à elle de donner le change. Serena c’est la façade, devanture de magasin qui aguiche et qui paraît innocente mais lorsqu’on pousse la porte pour ressortir avec un objet, c’est toute la boutique qui nous aspire dans sa déchéance. Illusionniste, le masque parfait pour triompher.

Aujourd’hui, ses idéaux n’ont changé et sa passion nait toujours aux côtés d’Ethan. Incorruptible, elle peut corrompre de ses mots ambitieux et est souvent sollicitée par le monde hostile pour faire valoir leurs droits. Décriée et parfois encensée, difficile de rester insensible à sa singularité.

Justice sens moral qui la dévore mais qu'elle adapte en fonction des préceptes qui lui ont été inculqués. Avocate de poigne et de rigueur, elle ne lâche jamais le morceau lorsqu'elle sait l'autre défaitiste. Les causes qu'elle défend peuvent être utiles et si elle n'a pas de spécialités reconnues, il n'est pas rare qu'elle prête son nom aux défenseurs de la cause animale. L'humain, par contre, dans toute sa décadence l'importe s'il est exempt de toute nuance et franc lorsqu'il la confronte à son problème. Il est beaucoup de criminels qu'elle accepte de réconforter s'ils se révèlent transparents. Adepte des causes perdues, celle-ci en est une. Il n'y a pas forcément de justice tranchée selon les délits et Serena met un point d'honneur à ce que l'individu, malgré ses défauts soit représenté et puisse triompher des conflits de certains bien penseurs qui veulent enfermer ceux qui s'extirpent des chaines dictées par le gouvernement.

Criminalité - Animal activités peu licites qui se trament dans le gang auquel elle appartient. Membre des premières heures, elle cautionne ces agissements et y participe même. Malgré sa vocation, conditionnée pour justifier l'impardonnable, elle se plait à côtoyer ce même impardonnable.
Etres qui subissent l'engeance humaine et sont libérés de tous travers. Asservissement du prédateur humain qu'elle dénonce. Véritables maîtres dans le partage et le règne sur des portions de terre qu'on leur détruit à tour de bras, Serena se montre cruelle envers ceux qui assoient leur autorité sur des bêtes dénués de ces préceptes là.

Vous conduisez jusqu'au centre commercial pour aller faire les courses, mais le stationnement est complètement plein à l'exception d'un espace handicapé directement devant l'entrée. Vous n'êtes pas handicapé, qu'arrive-t-il ensuite ?
• Vous continuez de conduire dans le stationnement jusqu'à ce qu'une place se libère.

Vous conduisez sur une route de campagne quand soudainement vous voyez devant vous une tortue sur le dos, incapable de se retourner elle-même. Que faites-vous ?
• Vous arrêtez la voiture pour aller l'aider.

Soyez honnête: Vous arrive-t-il de soutenir le méchant afin qu'il gagne dans un film d'action ?
• Toujours, les gentils sont ennuyeux.

Vous êtes en vacance et aller dans une boutique souvenir. Lorsque vous retournez à votre hôtel, vous découvrez avoir accidentellement mit un porte-clés que vous considériez acheter dans votre poche. Que faites-vous ensuite ?
• Vous le conservez et ne ressentez pas la moindre once de culpabilité.

Vous découvrez que votre marque favorite exploite ses travailleurs dans les pays du tiers monde. Vous...
• Considérez acheter une autre marque lorsque c'est possible.

Quand un ouragan touche terre près de chez vous, toutes les écoles ainsi que votre travail se retrouvent fermés. Votre maison est en sécurité, mais vous savez que la tempête pourrait causer des dommages sérieux aux autres. Dans l'ensemble, vous vous sentez...
• Merveilleusement bien! Le plus de dommage aux autres endroits... le plus de plaisir !

Avez-vous déjà fait des travaux communautaires/du bénévolat?
• Non, mais vous devriez peut-être.

Vous allez au café du coin pour un petit remontant. À l'intérieur, il n'y a qu'un autre client, un vieil homme habillé avec élégance. Alors que vous vous assoyez pour profiter de votre café, vous remarquez que le vieillard a commencé à sangloter doucement pour lui-même. Vous...
• Vous sentez mal pour lui, mais faites de votre mieux pour ne pas vous en mêler.

Deux hommes s'obstinent en public. Ils sont sur le point d'en venir aux mains. Qu'espérez-vous qui arrivera ensuite ?
• FIGHT ! FIGHT !

Voleriez-vous réellement des bonbons à un bébé ?
• De quel genre de bonbon parlons-nous ici ?