Le déjeuner de famille s’est terminé sur des cris. Une habitude chez les Weathersby. Aujourd’hui, ce n’était pas une querelle entre parents, mais une montagne de reproches sur l’avenir de leur chère fille incapable. Ses frères sont restés mutiques, la laissant affronter le courroux de leurs géniteurs soucieux de leur image. S’ils savaient qu’elle en souffre tout autant, de ne pas savoir où se positionner, ni dans quoi se jeter à corps perdu. La marque de ses ongles encore imprimée dans ses paumes, la brune a claqué la porte sans un mot pour retrouver son logement plus sommaire que la baraque familiale. Folle de rage, la brindille a enfilé ses patins à roulettes et a disparu à travers Santa Monica, une endurance démultipliée par sa colère. C’est ainsi qu’elle s’est retrouvée ici, dans les collines, à flirter avec les limites de Bel Air. Après avoir affronté une sacrée montée, la voilà qui se lance dans une descente à vive allure. Les roulettes tournant rapidement, de grands portails protégeant des forteresses gigantesques sont témoins de son inconscience. Tout va bien trop vite, trop trop vite. Et tout à coup, une chevelure rousse accapare assez longtemps son attention pour qu’elle s’encastre à l’avant d’une voiture de luxe. Le choc est lourd. Un hurlement de surprise et de douleur se joint au fracas. La carrosserie étant si brûlante, Lyra se laisse alors retomber sur le côté, au bord de la chaussée, maudissant son impulsivité qui ne lui a pas fait mettre ses protections. « Je survivrais, je m’en fous ! » qu'elle s'époumone en fixant le ciel azur. @Ashley Skiver

Il fait chaud aujourd’hui, et avant de commencer la journée avec un cours de dans début d’après-midi, je décide de prendre l’air et de partir dans les hauteurs pour faire un peu de randonnée. Cet air, j’en ai besoin pour décompresser, pour oublier le quotidien et surtout pouvoir évacuer toute l’excitation qui emporte mon corps et mon âme depuis que je sais que nous allons partir avec Jackson, pour une petite virée entre meilleurs amis. Quel plaisir de pouvoir l’accompagner pour ce rêve qu’il côtoie depuis un moment. Si l’argent coulait encore dans mes veines je lui aurais fais la surprise d’y aller et de tout payer, malheureusement, depuis que mon père a tout perdu, j’ai appris à vivre sans trop d’argent et à faire en conséquences mais je suis très fière de la jeune femme que je suis devenue et avec l’argent, je crois que j’aurais très vite mal tourné. Écouteurs dans les oreilles, petit air qui me donne envie de danser, je me retiens tout en continuant mon ascension. Montre en main, l’heure commence à tourner, il faut que j’entame ma descente pour pouvoir rentrer me préparer pour un après-midi dansant. Dua Lipa dans les oreilles, je vois la fin de la descente lorsqu’une tornade me passe devant sans que je ne puisse faire quoique ce soit. Surprise, ne sachant pas du tout ce qui est en train de se passer, je commence à entrevoir des roulettes, et une silhouette féminine. Plissant les yeux, je presse le pas pour voir si la jeune femme est en un seul morceau après avoir rencontré une voiture. Cette voix… je la connais et je ne l’ai pas entendu depuis un petit moment d’ailleurs. Lyra ! Je m’avance vers toi, ne sachant pas si tu vas m’envoyer chier ou bien accepter la main que je suis en train de te tendre ça va ? Rien de cassé ? te demande-je en posant mon regard sur toi pour voir si tu avais des blessures quelconques.

Le passé la heurte de plein fouet. La ligue anti-Ashley lui revient clairement à la mémoire. Le pire, c’est qu’en ne disant rien, elle avait cautionné le lynchage de cette adolescente. Ouais, petite Lyra avait clairement participé à l’humiliation de la rouquine lorsqu’elle avait perdu tout prestige. Aujourd’hui, c’était la première fois qu’elle la revoyait depuis cette époque et elle avait bien changé. Plus mûre et assurée qu’autrefois, elle s’était embellit avec l’âge. Elle était effectivement radieuse, bien que pressée vers une direction opposée à celle de la brunette. D’ailleurs, cette dernière l’ayant suivi du regard avait perdu l’équilibre et sa trajectoire, percutant alors un véhicule de plein fouet pour l’arrêter dans sa descente folle. Désormais clouée au sol, elle ronchonnait et maudissait tous les dieux qui lui pourrissaient la vie. Et puis, la douleur était arrivée. Des brûlures se ressentaient un peu partout sur sa peau nue. Quelle idée de patiner en mini-short ! Enfin, l’ange roux avait vraisemblablement modifié son emploi du temps, car, il était là, lui masquant le soleil et lui tendant sa main inoffensive. « Aucune idée Skiver » Attrapant l’avant bras de son ancienne amie, Lyra avait retrouvé un peu de hauteur, perchée sur ses maléfiques patins. Très vite, elle s’était placée sur la défensive, craignant qu’une Brinley ou Honey sorte d’une faille spatio-temporelle. « T’aurais pu laisser me faire écrabouiller sur la route, pourquoi tu continues à être aussi gentille ? Ça va bien dans ta tête ? » Qu’elle l’avait presque sermonné en évitant de bouger et de réveiller les plaies sanguinolentes à ses genoux. @Ashley Skiver

hj : j'essaie de me faire chier dessus au prochain post

J’ai vécu les plus belles années durant mon enfance, jusqu’à ce qu’on vienne piétiner tout mon bonheur et celui de ma famille. Mes parents, sans le sous, se sont bouffés tous les deux, se séparant pour ne pas se faire plus de mal. J’ai tout perdu, argent, mais aussi amis, école, et tout ce qui va avec cette ancienne vie partie en fumée bien trop vite. J’ai vécu l’humiliation, celle que je donnais aux autres qui n’étaient pas au même niveau que moi et j’ai très vite compris que çà pouvait vraiment faire très mal. Avant de tout perdre et de déménager, je ne savais pas que çà pouvait être si dur d’entendre toutes ces choses que l’on aimait assener à toutes ces personnes qui, parfois, n’avaient rien demandé. Je me suis rapidement rendu compte que les paroles que l’on pouvait avoir pouvaient faire mal, pire encore être fatales pour les personnes les plus fragiles. C’est un fantôme de mon passé qui ressurgit alors que je m’apprête à rentrer chez moi et me remettre à la danse. Mon sang ne fait qu’un tour quand je te vois mais je ne peux pas te laisser les fesses sur le bitume alors que tu viens de débouler contre une innocente voiture. pourquoi tu n’as pas mis de protection, ou du moins un pantalon mais visiblement plastic un jour, plastic toujours. Levant les yeux au ciel tout en t’offrant ma main pour t’aider à te relever, te voir debout signifie que tu ne sembles pas avoir quoique ce soit de casser. tu ne sembles pas avoir quelque chose de casser, c’est une bonne nouvelle pour la plastic ! je me prends à te taquiner au passage, essayant de voir si tu vas finir par m’attaquer comme au bon vieux temps. tu me fais peut-être la misère mais je n’allais pas te laisser te faire écrabouiller, je ne suis pas comme çà, c’est tout je ne le suis plus en tout cas tout va bien dans ma tête oui, mais peut-être que toi la chute n’a pas été bonne pour ta tête par conter petit sourire, je ne vais pas t’attaquer, je ne vais pas me prendre la tête, j’ai beaucoup changé, et tu le sais.