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| | | | Pause déjeuné. Tu avais aujourd'hui deux heures car tu avais fait en sorte d'embaucher une heure plus tôt car tu avais un objectif aujourd'hui : aller voir @Kennedy Walker, ton amie qui te snober un peu depuis un peu plus d'un mois. T'étais pas quelqu'un de très compatissant ni de très compréhensif mais pourriez pour ton amie tu pouvais un peu l'être. C'était la première vraie amie que tu avais eu a LA, la première vraie amie depuis longtemps en fait. Donc vu que tu l'avais sentie froide, tu lui avais donné de l'espace, du temps pour qu'elle puisse se calmer. Mais maintenant ça faisait longtemps et elle ne degnait même plus répondre à tes messages. Pour faire la potiche -comme elle le disait si bien elle même- a la TV elle était la, mais pour répondre à sa vieille amie y'avait plus personne ! Une fois devant sa porte tu frappa de grand coup en parlant fort pour qu'elle attend a travers : « Kenny je sais que tu es là ... Fait pas semblant et bouge t'es jolies petites fesses pour venir m'ouvrir ! »
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| | | | | | Les jours passent et se ressemblent malheureusement beaucoup trop. Métro boulot dodo. Boulot de rêve devenu un cauchemar depuis des mois, et encore plus depuis qu'il a osé la toucher. Traumatisme dont Kennedy refuse de parler et qu'elle ne sait pas comment vivre. Profondément choquée, elle se force pourtant à ne rien laisser paraître parce que personne ne doit savoir. Peur irrationnelle de perdre son job ou pire : de ne pas être crue. Qui voudrait croire que l'adorable présentateur de l'un des nouveaux talk-show en vogue aurait abusé de sa collègue ? Alors elle se tait, boule constante dans l'estomac. Elle essaye tant bien que mal de vivre normalement, de profiter de sa vie hors du studio, loin de son bourreau. Après-midi libre, repos dans son appartement, jusqu'à ce que quelqu'un frappe à la porte. Sursaut et inquiétude jusqu'à ce qu'elle entende une voix qu'elle reconnaît. @Roselia Ribeiro, l'une des premières amies qu'elle s'était faite ici, avec qui elle était pourtant en froid depuis quelques semaines. Elle hésite un instant à ne pas aller ouvrir, faire comme si elle n'était pas là, mais elle finit par se lever du canapé afin d'aller ouvrir la porte. « Je ne t'attendais pas. Qu'est ce qui t'amène ? » Soupçon de reproche dans sa voix.
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| | | | | | T'étais pas parfaite. Tu avais de nombreux défauts mais j'en chose qu'on ne pouvait pas te reprocher c'est d'être une amie fidèle. La loyauté envers l'amitié. Pour toi un véritable ami c'était le gars qui savait mettre sa colère et son égo de côté quand tu étais dans la merde. T'étais peut être pas toujours parfaite mais parce que tu ressentais une profonde amitié pour @Kennedy Walker tu faisais le premier pas. Après tout, c'était elle la première a t'avoir offert son amitié. « Wahou ! Tu t'es levée du mauvais pied ? » Enfin levé ... Il était midi passé quand même, t'espérais qu'elles était levé depuis longtemps au moins. « Tu compte me laisser sur le pas de la porte ? » dis-tu en ne faisant pas attention au ton qu'elle avait pris tout a l'heure. Et puis dans vraiment attendre sa réponse, tu rentras chez elle comme si c'était chez toi, comme si vous vivez encore ensemble. Tu t'arrêtes dans le salon avant de faire un demi-tour pour faire face a ton amie. « Bon vas y crache le morceau, qu'est-ce qui se passe ? Tu étais distante, et maintenant tu réponds même plus à mes appels ou message ... Donc vas y vide ton sac ! » Un ton que tu voulais neutre même si au fond de toi tu étais un peu agacé de la situation. T'aimais les problèmes qui se règlent vite et bien pour pouvoir passer a autres choses.
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| | | | | | Kennedy n'avait pas vu Roselia depuis plus d'un mois ; silence radio depuis des semaines, elle n'avait même pas pris la peine de répondre aux nombreux sms de celle qui avait été sa colocataire et amie. Relation ébranlée par l'abandon subit comme une trahison lors d'une soirée à laquelle elles s'étaient rendues ensemble. Elle avait invité la blonde pour lui faire plaisir, pour avoir une compagnie agréable au milieu de tous ces inconnus ; et Rose s'était finalement barrée sans elle. Fierté et égo touchés et meurtris. Et puis il y avait ensuite eu l'agression qui avait poussé la jeune présentatrice à se couper de ses amis de peur que l'un d'eux puisse déceler quelque chose et la pousse à parler. Alors non, elle ne s'attendait pas à la trouver sur le pas de sa porte. Elle n'en avait même pas envie. Mais , trop polie sans doute, elle ne se voyait pas la foutre dehors. « Je suis juste crevée, j'ai beaucoup de boulot en ce moment. » Excuse bidon mais pourtant plausible, kenny s'est toujours énormément focalisée sur sa carrière. Elle regarde son (ex-)amie entrer sans y être invité, lâche un soupire à peine discret, et referme la porte d'entrée de l'appartement. Apparemment Roselia veut des explications sur le silence dont elle a fait preuve. Haussement d'épaules las. « Je te l'ai dit, j'ai du boulot. » Visage inexpressif et intonation neutre. « T'as pas des amis plus célèbres à aller embêter ?» Tacle gratuite, vicieuse, qui fera certainement comprendre la raison de cette froideur.
@Roselia Ribeiro |
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