dance me to your beauty ┼ Astrid

dance me to your beauty

« Dance me to your beauty with a burning violin. Dance me through the panic till I'm gathered safely in. Lift me like an olive branch and be my homeward dove. Dance me to the end of love… »

Comme elle avait le luxe de choisir ses clients, Vesta se permettait aussi parfois de ne pas les faire payer quand elle les sentait réticents au principe de monayer une relation sexuelle. Certaines personnes étaient en effet étonnament à l'aise avec le fait de payer pour des relations sexuelles alors que d'autres étaient visiblement gênés et cela pouvait aller jusqu'à leur couper toute envie : ce qui n'était jamais le but de Vesta. C'est pourquoi, elle n'insistait pas forcément. Déjà parce que, généralement, elle en avait déjà envie de base. D’autre part, parce que ça n’empêchait pas de lui offrir un petit cadeau ou de l’inviter à boire un verre ou manger un bout à l’occasion… Finalement, elle gagnait presque toujours au change la belle. Elle savait y faire. « Laisse tomber la tune… j’ai juste envie d’être avec toi là… » souffla-t-elle en caressant ses courbes de plus en plus fiévreusement, n’arrivant pas à garder ses lèvres détachées de sa peau trop longtemps. Sentant qu’elle a besoin de son regard, elle caresse ses joues en plongeant ses yeux dans les siens avec intensité. « J’ai envie de toi... » lui souffla-t-elle au bord des lèvres, le souffle un peu tremblant de désir alors qu’elle la serrait contre elle pour lui voler un nouveau baiser langoureux. La musique de la salle faisait battre un rythme étouffé dans l’alcôve alors que leur corps restaient entrelacés, entre la danse et les caresses. Autant parfois elle aimait sentir la domination des autres sur elle, autant là, elle avait envie de prendre possession de cette jeune femme et de s’occuper de son plaisir comme jamais elle n’a été gâtée.

(c) DΛNDELION

Cette danse va déjà creuser un trou dans ton porte-monnaie, alors payer la totale pour quelques secondes de plaisir, ça, ça dilapiderait totalement tes économies. C’est impossible, tu n’es pas encore dans la vie active et même, en temps normal, jamais tu ne louerais le corps de quelqu’un contre une liasse de billets. C’est contre tes principes, même si de nombreuses prostituées assument leur profession. Ce qui t’arrive est complètement insensé. Cette femme libère un encens envoûtant. Des phéromones qui t’attirent et transmettent parfaitement le message. Tu tâtes et palpes sa peau scintillante. Tu soupires, agonisante sous un torrent de désir. Ses mots t’incitent à briser les règles que tu t’étais fixées en entrant ici. Vos corps plaqués l’un contre l’autre, tu abandonnes tes doutes et t’avoues plus ou moins vaincu en acceptant son baiser fougueux. Moins entreprenante et sûre de toi, tu tâtonnes sur ses courbes prononcées. Tes paumes moulant son derrière, tu l’empoignes un peu plus fermement. Et de concert, tu lui roules une pelle plus appuyée en serrant ses fesses entre tes mains. Vos lèvres terminant par divorcer, tu croques dans son cou et remontes à son oreille « Qu’est-ce que tu vas me faire ? » Ton coeur poussé à pomper un débit monstre de sang, tu te tortilles contre elle et lui tournes finalement le dos pour lui offrir ta longue fermeture à éclair « Tu veux sûrement commencer par là non ? »

dance me to your beauty

@Astrid Lindquist & @Vesta Borges

« Dance me to your beauty with a burning violin. Dance me through the panic till I'm gathered safely in. Lift me like an olive branch and be my homeward dove. Dance me to the end of love… »

Vesta était dans le feu de l’instant. Tant pis pour l’argent qu’elle aurait pu se faire plus avant si elle avait peut-être insisté… Elle avait pris assez de substances illicites pour ne plus avoir envie que d’être avec le corps de cette jeune femme sans réfléchir. Mais voulaient-elles vraiment faire ça ici ? Elle la couvrait de baisers et l’envie de lui retirer sa robe était de plus en présente mais elle voulait quand même lui proposer une alternative lorsqu’elle lui montra son dos. Elle se colla à ses fesses en caressant ses hanches et embrassa ses épaules, remontant ses baisers dans sa nuque jusqu’à son oreille. « Ca te dirait pas qu’on aille ailleurs ? » souffla-t-elle à son oreille. Elles pouvaient aller se prendre une chambre dans le petit hôtel à côté où alors aller chez la belle demoiselle… ou se résoudre à faire leur affaire là mais cette Madison était une princesse et elle avait envie de la traiter comme telle. La serrant contre elle, toujours collée contre son dos, elle glissa une main entre ses cuisses pour lui donner cependant un avant goût de ce qu’elle voulait lui faire. « J’ai envie de te faire crier mon nom... » lui gémit-elle à l’oreille avant d’en mordiller doucement le lobe, sa main remontant sa robe pour se glisser à l’intérieur de ses dessous. « Qu’est-ce que t’en penses ? »

(c) DΛNDELION

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