Tu sembles tellement perdue. Il le voit, tes yeux qui brillent par les larmes dedans. "shht.. panique pas." Qu'il souffle en te regardant. Il ferme les yeux et prend une grande inspiration "j'ai besoin de brûler notre ancien nous. Vee.." Il se tourne vers toi et attrape tes mains dans les siennes "j'suis égoïste. Je l'ai été avec toi. Je t'ai fais croire que je pouvais te donner c'que tu voulais.. alors que j'avais juste à être honnête avec toi. J'voulais tellement que ça fonctionne.. parce que merde.. haha, t'étais tellement parfaite !" Il lèche ses lèvres et prend une inspiration "j'casse tout c'que j'touche. L'amour c'pas un truc que j'connais. J'suis compliqué.. j'mélange tout et au final.. j'sais même pas si j'ai vraiment aimé Cameron ou si c'était.. la passion. Je sais même pas si j'ai aimée ma meilleure amie.. ou si ça aussi c't'ait passager. Chaque fille.. j'pouvais pas l'avoir. Et j'ai tout fait pour prouver le contraire. Et c'est sale. C'est dégueu même.." Il parle tout bas. "Mais j'existe pas si j'suis pas aimé. J'en ai besoin.. comme de l'air qu'on respire. J'me sens pas bien dans une relation.. parce qu'en fait j'aime trop et d'travers. Et si j'veux brûler ça.. "nous" c'est juste parce que je veux brûler ce Charlie-là. Celui qui t'a fait pleurer trop souvent. Celui qui t'as prise et jeter.. piétiner le coeur. J'veux au moins te donner le Charlie qui t'a promis d'être là forever. Et c'pas avec notre passé qu'on va y arriver." Il souffle longuement, prend le billet d'abord et le met dans le feu "parce que le meilleur moment.. c'pas de t'avoir rencontrer.. c'est que tu m'ai pardonnée." Alors ce billet vaux plus rien. La photo entre les doigts, il te regarde "Vee.. tu vas toujours avoir un morceau d'mon coeur.. et j'aimerais que tu la jette avec moi." Petite voix incertaine.

Pour être perdue ? Tu l'étais. Tu ne comprends pas comment il peut t'inclure dans le lot comme ça, comment il peut si facilement jeter ce qui vous appartiens, alors qu'il est encore dans ta vie et toi dans la sienne... Il te dit de ne pas paniquer, mais tu hoquettes quand même. T'attends les explications mais c'est quand même trop d'attente, pour ton trop grand cœur. Tu te lèves, les jambes molle, les jambes qui tremblent. Ta bière ne te fait même plus envie, parce que là tout d'suite tu ne pourrais rien avaler sans tout recracher après. Ses explications débutent, mais t'entends rien qui te rassure, au contraire. Pour toi, c'était des mois importants, des mois que tu ne regrettes pas malgré la souffrance dans les deux parties. Il te dit qu'il t'a fait croire des choses, alors qu'il n'avait qu'à être honnête. Il parle de Cameron, de sa meilleure amie... et c'est plus fort que toi, tu te demandes jusqu'où il veut te comparer à elles ? Il t'a dit y'a seulement quelques jours, qu'il t'a vraiment aimé... Est-ce qu'il a été malhonnête, là aussi ? Il veut supprimer votre passé, pour vous concentrer sur l'avenir mais toi... Toi... Non toi, tu ne veux rien effacer. Tu ne veux surtout pas qu'il te regrette, comme il semble être entrain de te dire. Et fuck... tu pleures. Encore. Ahah. Bien joué Charlie, elle l'avait pas vu venir, ça. C'est une façon saine pour toi de te débarrasser de tes démons, mais qu’advient-il des siens ? Le billet brûle et tu sanglotes en silence, on entend que tes reniflements et on pourrait presque entendre tes dents claquer, tellement tu te contractes pour essayer de rester en un seul morceau. Wow. Une syllabe, pourtant, toute l'émotion était là. Tu renifles, baisse les yeux vers le feu. Non. Donc j'étais un petit défi personnel...? Tu voulais t'prouver que t'étais capable de m'avoir, c'est ça ? Tes lèvres tremblent et tu ne dois même pas être belle à voir, là. J'espère que tu t'es senti aimé, l'temps que j't'ai à la mode. Rajoutes-tu, avant de prendre la photo et de la déchirer, lui laissant la moitié où t'es dessus. Tu jettes la tienne, après avoir regardé son sourire dessus. Parce que j't'ai vraiment aimé. Et tu ne le rediras pas une autre fois, puisque visiblement, il veut t'effacer.

visiblement.. il fait tout foirer là. Quand tu t’lève en tremblant. Quand tu pleures... encore. Putain, mais t’es une merde Charlie. Même quand tu penses bien faire les choses, tu fais tout de travers, c’est pas possible ça ! Il est stupéfait par se que tu dis Vee.. par toi qui prend la photo pour la déchirer et lui donner la partie où t’es dessus. Tu comprends pas... qu’il dit tout bas en regardant ta moitié brûler dans les flammes agressives. Il sent ses yeux piquer, sa gorge se serrer. Tu comprends juste ce que tu veux.. il pince les lèvres et pivote vers le feu en tenant sa moitié de photo. J’parlais pas de toi. J’parlais des autres... pis c’pas toi que j’veux effacer, c’est le trou d’cul de Charlie que t’as eu.. il hausse les épaules en prenant une gorgée de sa bière pour faire descendre le pincement dans son coeur c’est tellement difficile d’te parler Avana.. regarde pourquoi j’parle pas dans la vie ? J’veux dire.. j’brûle c’qui m’fait mal pour recommencer à zéro. J’nous brûle nous.. mais t’es là avec moi... pour qu’ensuite on recommence à zéro. J’te partage c’que j’ai dans mon coeur... et tout de suite tu crois que j’parle de toi. You feel attacked. Et moi j’suis là avec le coeur plein d’bonnes intentions. Fuck je sais pas c’que tu veux Vee.. un moment tu m’dis noir et la seconde d’après tu m’dis blanc.. et j’suis là à essayer d’pas merder moi.. à essayer d’pas t’faire pleurer. À faire c’que tu m’dis que tu veux.. pis derrière t’espère quelque chose que j’sais pas parce que j’pas dans ta tête. Il soupire. Il n’a aucunement lever la voix. Toujours doucement, les yeux sur le feu. Il lance son bout de photo dans le feu et te regarde notre ancien nous fait qu’on marche sur des oeufs. Ce soir j’espérais vraiment qu’on oublie tout.. mais t’oublieras jamais. Faut que j’me rende à l’évidence.. Avana.. j’suis pas l’mec qui t’faut.. il rit faussement, ses larmes coulant le long de son nez. Il est fatigué que vous n’fonctionnez pas nul part.. sauf au lit. Pourquoi ? Pourquoi juste là ? Putain c’est pas juste ça.

Ta partie brûle dans les flammes... et Charlie te dit que tu ne comprends pas. Ça ne t'étonne pas plus que ça, d'entendre que tu ne comprends pas. On dirait que tu comprends toujours tout de travers, que la communication passe mal. T'es trop émotive pour lui, sans doute. C'est toujours la même histoire. Tu relèves les yeux vers lui. Mine de rien ? T'es restée là. Malgré les larmes, t'as pas fuis. Tu respectes ses envies, même si t'es pas d'accord. Du moins... tu te fais des histoires et tu n'es pas d'accord avec les histoires que tu t'es fait toute seule. C'n'est pas toi qu'il veut effacer, c'est le connard qu'il a été. Tu fronces les sourcils, prend une gorgée de ta bière pour faire passer les larmes. Tu l'écoutes parler et plus il déballe, plus tu te sens coupable, parce que t'as clairement compris quelque chose de travers pour qu'il se reprenne avec autant de calme... Encore une fois, t'as tout ramené à toi. Mais comment est-ce que t'étais supposé savoir qu'il ne te mettait pas dans le même panier que les autres ? Tu couines, hoche la tête de gauche à droite... Tu ne veux pas en entendre plus... T'as compris. T'as compris que t'as réagit trop vite, que tu t'es remontée beaucoup trop vite. Encore. Une. Putain. D'fois. T'es frustrée. Comme si c'était la 50e fois que tu passais le même putain d'examen. Tu t'apprêtes à lui répondre, mais il reprend la parole, après avoir jeté sa moitié de photo. Il faut qu'il se rende à l'évidence, vous deux ce n'est pas ce qu'il te faut...? T'entends la douleur dans sa voix et tu vois ses yeux qui brillent, au-travers la noirceur. Je me suis emportée trop vite. Dis-tu à voix basse. Honteuse. Terriblement. Mais... je vois les choses un peu différemment de toi... Tu déglutis, t'as la gorge sèche alors tu prends une autre gorgée. La raison que je me suis sentie attaquée... C'est parce que je me suis trop longtemps sentie moins importante que Cameron, que ton amie... Je ne sais pas en quoi je suis différente ? Ou mieux pour toi ? Tu ne me le dis pas ça, Charlie... Tu ne m'as pas dis. Alors oui, j'ai assumée que tu me mettais dans le même panier... Si c'n'est pas le cas, je m'excuse vraiment. Vous êtes amis, certes. Pour toujours. Mais on parle bien de votre ancien vous là. Tu m'as fait très mal... C'est un fait qu'on sait tous les deux. Mais... On a tous les deux grandit depuis, on a appris de nos erreurs et on aurait jamais pu apprendre, si on en avait pas fait. Je sais que tu veux bien faire, je sais que t'as de bonnes intentions... Et c'est tout à ton honneur, ça démontre parfaitement mon point : Tu as évolué pour le mieux, Charlie. Ce qui me faisait mal là... Tu regardes le feu, votre photo qui n'existe désormais plus du tout. C'était d'penser que tu ne m'avais peut-être pas aimé... Amoureusement, aimé. Même si c'était court, même si ce n'était pas parfait... Je veux que tu m'aies aimé. Précises-tu, en relevant les yeux vers lui. C'est égoïste, la façon que tu dis ça, pas vrai ? Mais tu n'as rien à cacher. Tu veux savoir c'que j'veux, aussi ? Tu te mords la lèvre du bas un peu, avant de continuer. J'veux savoir c'que tu ressentais pour moi ? Si bien sûr, tu l'sais... Et là, tout d'suite, je veux juste qu'on soit honnête l'un envers l'autre... Plus d'secrets, Charlie. S'il veut être dans ta vie pour toujours, alors il faudra apprendre à vous dire les vrais choses, même si ça fait mal. Parce que t'es peut-être pas celui qui m'faut, mais t'es certainement celui que j'veux... Et que j'voudrais probablement toujours, au fond. Tu fonds en larme aussi, le cœur qui te brise rien qu'à lui dire, là. Serre-moi dans tes bras... S'il-te-plait... Me laisse pas... Tu trembles de froid, ou de peur de le perdre... Tu ne sais pas.

Charlie ne t’as pas dis. Non Charlie, il essaie d’pas te dire des trucs que t’ferais faire de faux espoirs. Il essais... même s’il pourrait te dire un tas d’chose. Charlie, il essais de plus parler. Mais chaque fois c’est comme si on l’frappait pour qu’il ferme sa gueule. Pourtant il te parle ce soir. De travers certes, mais c’est déjà un point, non ? Et il t’écoute. Visiblement, t’avais pas compris et il peut pas t’en vouloir. Parfois, il aimerait que tu ne l’ai pas rencontré. Lui, le pieux chrétien... qui est pire qu’un démon. Tu pensais qu’il ne t’avais pas aimé.. amoureusement. Et tu vois, il se surprend à c’poser la question. Parce que putain, il ne se l’est jamais demandé. Tu veux savoir ce qu’il a ressentie pour toi. Que vous soyez honnête. Là. Même si c’est rough. Et peut-être que c’est pas celui qui t’faut... mais c’est celui que tu veux. Et t’éclates en larme. Charlie retient une couinement d’te voir t’égrainer de la sorte. Encore par sa faute. Le blond te tire contre lui, à ta demande, il te serre dans ses bras. Y’a l’coeur qui fait mal. L’aimerais-tu encore, Avana ? shht.. shtt vee.. arrête de pleurer.. j’vais nul part... j’vais nul part... arrête, s’il te plaît.. sa voix casse, il se balance avec toi entre les bras, assit sur le sable. Pardonne-moi d’te faire du mal.. putain j’suis tellement désolé... arrête de pleurer.. il hoquète, serrant plus fort ton petit corps. J’ai été amoureux de toi.. j’ai eu peur aussi.. il parle avec la voix cassée j’avais la pression.. j’me sentais prit.. t’étais déjà prête à... j’avais l’impression que t’étais déjà prête a avoir des gosses.. à t’marier et à ce moment-là j’ai paniqué. Je... j’aime pas me sentir obligé d’t’offrir des cadeaux.. d’faire des câlins.. d’baiser. J’aime le faire parce que j’en ai envie.. et les relations ça exige parfois de faire ça même si t’as pas envie. J’ai l’impression que j’suis attaché. Que j’étouffe... j’suis deux fois plus jaloux, j’panique.. toujours se balançant avec toi dans ses bras, ses yeux fixés sur le feu je sais pas être en couple. Je sais pas depuis le lycée. J’suis indépendant. J’aime mon confort. Mes habitudes. J’aime contrôler les choses.. j’aime posséder les choses. Les gens aussi.. mais vee.. je t’ai aimé.. et je t’aime encore. J’veux juste pas être attaché. Pis j’suis égoïste parce que toi tu devrais l’être. C’pas juste alors.. ouais, l’amitié c’est un pansement acceptable.. il ferme les yeux, reniflant.

Les larmes coulent toujours sur tes joues, tombent du bout de ton nez et le blond t'attire contre lui, dans ses bras, pour te serrer fort. Tu fermes yeux, appuie ton oreille contre son torse en le serrant en retour.... Tu ne veux pas bouger, pas tant que l'ouragan sera passé, et qu'il sera safe pour vous deux de vous séparer. Il veut que t'arrête de pleurer, te rassure qu'il n'ira nullepart mais pourtant, tu le serres encore plus fort pour qu'il ne bouge pas non-plus. Il a été amoureux de toi... mais il a eu peur. Parce que t'es étouffante, tu demandes aussi beaucoup d'amour, d'attention... et tu en donnes peut-être trop, toi aussi. Il t'explique les choses en douceur et bien que tu ne comprennes pas parce que toi t'es pas comme ça... Tu vois plus clairement les choses. T'as l'impression de le connaître mieux... et tout ça, malgré le fait que tu brûles tellement que ça te fait mal. Vois le bon côté... il t'a aimé. Il t'aime encore. Vous en souffrez tous les deux... Et vous en souffrirez encore longtemps, si vos sentiments ont survécu une peine d'amour, de la trahison, un mariage, un divorce, un avortement et un déménagement à l'autre bout du pays. Tu relèves les yeux vers Charlie et tu hoches la tête. Les conditions ne te plaisent autant pas à toi, qu'à lui. Mais c'est pour votre bien... t'entends ? Mais... maintenant... Tu souffles, le gorge nouée. Tu sais que tu l'es... Tu sais que t'es aimé... Alors tu peux exister, pour toujours. Il te l'a promis l'autre jour et maintenant, c'est à ton tour. Tu soulèves ta main pour venir le caresser doucement, en reniflant. J'ai aussi des souvenirs de l'ancien Charlie... et je pense qu'on devrait faire la même chose... Sinon, l'effet ne serait pas complet... Et tu ne veux pas faire les choses à moitié.

Il sait qu’il est aimé maintenant. Il peut exister pour toujours. Il ferme les yeux sous tes caresses, hochant la tête. Ok.. pour refaire l’expérience pour que toi aussi.. tu boucles la boucle. Il relève les mains sur tes joues, tire vers lui pour appuyer vos fronts contre l’autre. Il flatte tes cheveux je sais que c’est égoïste c’que j’vais dire.. je l’sais.. il pince les lèvres et recule sa tête juste un peu, juste pour pouvoir fondre ses yeux dans les tiens. Il souffle, lèvres tremblantes un jour Vee.. je sais pas quand, je sais pas où... mais un jour vee.. il renifle un jour j’vais t’épouser.

Okay... Alors la prochaine fois, ce sera à ton tour de venir ici, avec tes choses. Tu gardes probablement plus de souvenirs que lui... Non en fait, c'est une certitude. Tu sais que tu gardes beaucoup plus de choses, de lui. Des choses dont tu n'es jamais arrivée à te débarrasser, peu importe combien tu étais fâchée. Vos fronts l'un contre l'autre, tu gardes les yeux fermés, en reniflant les dernières larmes que tu as laisser couler. Tu les rouvres à ses nouvelles paroles, tu t'attends au pire, vu comment il prend soin de te prévenir... Puis, il recule son visage et sans te lâcher des yeux, il te donne un peu d'espoir. Un jour, vous aurez une relation saine. Un jour, il se rendra compte qu'il ne veut personne d'autre que toi. Un jour, t'auras la place que tu voudras, dans son cœur. Doucement, t'hoche la tête, puis tu reposes ton front contre le sien. Tu voudrais tant y répondre... Mais il n'y a rien qui te viens à l'esprit, qui te semble suffisant ou qui reflète bien ce que tu ressens, là. Cependant, tu sais quoi faire. Tu sais c'que tu veux faire. Alors tu prends un risque... Et tu t'approches de ses lèvres pour l'embrasser tendrement, mais surtout amoureusement.

Tu sembles avaler ses paroles. Celles qui reflètent tant de promesses muettes. Et c’est le cas. Un jour, il t’aimeras juste toi. Un jour, il te diras oui.. pour la vie. Parce que la vie c’est court.. mais c’est long des p’tits boutes. Et tu réponds rien. Tu viens simplement l’embrasser. Doucement. Il sent l’émotion dans cet échange et ça lui brise le coeur. Il sert tes joues, te garde contre sa bouche, prolongeant le baiser. Le feu crépite, vos lèvres font du bruit. Et Charlie couine contre ta bouche. Une main quitte ta joue pour venir sur ta hanche, il soupire avant de se détacher et de pincer les lèvres can we kiss forever ? Il chuchote, flattant ta joue de son pouce.

Le risque, c'est de vous faire encore plus mal... En vous embrassant, même s'il ne le faudrait pas. Est-ce que tu peux vraiment faire ça, Avana ? Est-ce que tu peux vraiment rester de côté dans sa vie, jouer la bonne amie pendant qu'il rencontre d'autres filles ? Et si, il rencontrait la bonne ? Celle qui parviendra à le faire t'oublier... C'est un risque. Y'a rien qui ne puisse prédire l'avenir et peut-être que votre éternité n'existe rien que pour ce soir... Mais c'est un beau rêve, ne t'empêche pas d'le vivre et d'en profiter, alors que tu n'es pas encore réveillée. Sa main quitte ta joue pour descendre à ta hanche et tu poses ta joue contre la sienne, ton front contre le sien... Tu souris légèrement à sa question, les yeux toujours fermés. Ne la réveillez surtout pas. Only if we stay in this moment forever... Tu souffles un petit rire par le nez, puis caresse celui-ci contre le sien... I'm so into you, I can barely breathe... Fredonnes-tu, à voix basse, avant de rire doucement contre ses lèvres.