Vous n'avez pas le même regard. Il sourit, pendant que tu blottis ton nez dans sa nuque et un crie de la chambre d'en haut le fait glousser silencieusement "ouais, il doit s'être éclater l'orteil somewhere." Il hausse les épaules avant de simplement t'avouer devoir retourner en désintox. Il s'étire et allume finalement la table de chevet, laissant voir ses cernes, ses lèvres sèchent et sa pâleur. "J'voulais pas t'le dire, mais.. j'me sens mal d'te l'cacher.. j'suis pas resté couché pour rien aujourd'hui.. j'arrive juste pas à m'lever.." Il soupire, détourne le regard pour ne pas affronter le tien.

S'éclater l'orteil ? Tu pouffes de rire en imaginant la scène, te disant que c'est fort probable puisque t'as toi-même failli te bouffer l'carpet en manquant de trébucher tout à l'heure. C'est une maison dangereuse, ma foi. Il t'avoue qu'il doit retourner en désintox et... L'ambiance devient soudainement plus lourde. Tu cherches tes mots... tu ranges tes questions. Charlie allonge le bras, allume la lampe sur sa table de chevet et tu plisses les yeux, surprise d'autant de clarté tout d'un coup. Mais comme ça, tu vois ses yeux, son nez, ses lèvres, sa peau reluisante... et pâle. Tu comprends mieux pourquoi il voulait rester dans sa chambre et dans le noir. Ça te rend vraiment mal, d'le voir comme ça. Pour ne pas dire horrible. Il culpabilise d'avoir essayé de te le cacher et fuis ton regard. Hey... Tu te mords la lèvre du bas, adoucissant ton regard. Y'a rien qu'tu puisses pas m'dire Cha... Tu prends une grande inspiration. Tu veux m'raconter ce qu'il s'est passé...? Elle te laisse le choix, Charlie. Tu peux tout lui dire, tout comme tu peux t'arrêter là. Peu importe. Le choix t'appartiens et dans les deux cas, elle sera là pour toi.

Charlie soupire. Longuement. "Non.. j'ai juste pop un mauvaise pill." Faux. C'est pas la vérité, mais il peut pas te dire exactement ce qu'il s'est passé. Un, ce serait t'inquiéter pour rien et deux, ce serait prouver à quel point il va mal. Et il veut pas parler de ça. "J'veux juste te le dire et là.. je veux qu'on se fasse des tâlins dans mes couvertures.. dans le noir et au chaud." Parce qu'il a eut si froid, bordel, il s'est fait des abdominaux for sure. Il éteint la lumière de nouveau, puis t'enlaces en soupirant "j'm'excuse.. j'vais m'reprendre, okay ?" qu'il murmure en plaquant ses lèvres sur ta joue.

Juste une mauvaise pill ? Tu déglutis. Le problème... c'que la dernière fois qu'il a été malade comme ça, c'était avec toi. Avec de la coke. Donc tout ce qu'il te dit là... c'est qu'il varie les sauces, qu'il fait plus que de la cocaïne et de l'alcool. Tu ne sais pas quel genre de pill il parle... Est-ce qu'il a pris de la E ? LSD ? Oxy ? Tu ne sauras pas, enfin tu ne crois pas. Il ne semble pas avoir envie d'en parler et c'est totalement okay. Il voulait juste que tu saches... que tu le câlines dans le noir et au chaud. J'suis flattée qu'tu m'ailles dis et... que ce soit mes câlins qu'tu veuilles. Ç'aurait pu être ceux d'Honey ? Ark. Ça te lève le cœur rien que d'y penser. Charlie éteint la lumière, tu t'allonges sur le matelas et vous vous serrez dans vos bras... Pas très fort. Lui parce qu'il est faible, toi parce que tu penses encore aux autres filles qu'il peut avoir dans sa vie. Wake-up Avana, t'es pas sa copine. J'm'excuse.. j'vais m'reprendre, okay ? Et le baiser sur ta joue... Ugh. Tu chasses vite-fait tes pensées négatives et sourit. Promis ? Tu lui demandes, en levant les yeux vers lui, même si tu ne le vois plus, désormais. Tes yeux remontent encore et tu souris en voyant l'étoile qui allume beaucoup plus, ce soir. Il faut chaud ici... C'est juste moi ? Lui demandes-tu, même si c'est hors contexte. Tu repousses un peu les draps de sur toi, en faisant attention à ne pas les enlever de sur lui.

Charlie hoche la tête pinky swear . Il va faire les efforts pour y arriver. D’abord pour son jumeau, parce qu’Anthony mérite tellement d’avoir un bon frère, mais également pour toi, qui mérite un bon ami. Le meilleur qui soit ! Il t’embrasse sur la joue et tu décrètes qu’il fait chaud en de décachant. Le blond soupire, remontant lui, les couvertures. J’trouve pas.. mais t’peux pas t’fier sur moi aujourd’hui.. son corps est brisé, alors la température.. meh. Et si tu parlais d’autre chose, il a pas capté. Pas ce soir. Il a tellement l’esprit perturbé, embrumé.. que rien à connotation sexuelle ne lui vient. Ouais, Charlie ne mentait pas en disant qu’il n’allait pas bien. J’peux me décoller s’tu veux kitten. Même si Damnit ! C’était des câlins qu’il voulait plus que tout ce soir. Des vrais. Des sincères... des désirés.

Pinky swear. Impossible de ne pas mordre l'intérieur de ta joue, en le trouvant juste... trop adorable. Un gros bébé. Celui que t'aimerais qu'il soit le tien. Tu te contentes de sourire. Okay... Le blond t'embrasse sur la joue et tu glousses, le cœur palpite d'un coup très vite et tu retires les couvertures alors que lui, les remontes. C'est pas grave. Non, ça n'avait absolument rien de sexuel. Après avoir parlé de désintox, c'est pas le sexe qui te vient en tête là... Mais littéralement la température de la pièce. Il a passé la journée enfermé dans le noir, son corps est bouillant et il a probablement juste l'impression d'avoir froid, parce qu'on étouffe ici ! Il dit qu'il peut se décoller et la phrase te fait tout l'effet inverse : tu passes ta jambe sur les siennes, ton bras sur son torse et tu approches ta tête de son torse pour le serrer contre toi. Non. Dis-tu, froidement. Mais c'est parce que tu veux pas décoller. Tu relèves doucement la tête et à ton tour, tu déposes un baiser... sur son meton, puis une autre sur sa mâchoire. T'es à moi. Tu l'emprisonnes dans tes bras, entre tes jambes et tu ne bouges pas. T'es un gros bébé aussi, parfois...

Tu refuses qu'il se décolle et tu viens même l'enlacer d'avantage. Ouais Charlie a froid alors que la température de la pièce est au-dessus de la normal. Avec la chaleur de Los Angeles.. les volets fermés, le noir et lui qui bouille déjà en général.. c'était étouffant pour les autres. Mais rien ne le réchauffait lui, si ce n'est que de ton baiser à son menton, puis.. à sa mâchoire en te l'appropriant. "Am I ?" Il glousse silencieusement, tendant son visage "encore.." qu'il souffle en ne voulant que d'autres bisous. Charlie est dans un mood gaga. Il veut ressentir de l'amour. Chose qu'il croit ne pas mériter, tu sais ? "encoreeeee.." il bouge les jambes un peu comme s'il faisait une crise d'enfant, mais c'est pas rapide uh. Il a pas tellement de force.

Tu brûles, près de lui. Une bouillotte vivante. L'hiver à New York, c'est confortable... mais l'été à Los Angeles, c'est insupportable. Tu te retires des couvertures et tu te sens déjà bien mieux ! T'as beau avoir du sang mexicain, t'es encore New Yorkaise à la surface. T'embrasse son menton et sa mâchoire, en lui disant qu'il est tiens... et il te demande de confirmer. Tu l'es ce soir en tout cas. Oh ouiii. Parce que tu vois Charlie... ? S'il y a une fille qui débarque ici, t'peux être sûre qu'elle va débouler en bas du lit et distribuer des coups d'pieds d'ninja ! Il n'est pas ton petit-ami, mais ce soir il est le tien. Il tend son visage et t'en redemande, alors tu lui fais un troisième bisou. Il boude un peu plus fort et t'en demande encore, ce qui te fait rire. Mais - Tu souris, grimpe sur lui à califourchon et te penche pour lui servir plusieurs baisers : sur son nez, sur ses paupières, sur son front, ses joues, son cou, ses cheveux, son front encore et finalement, tu termines à ses lèvres que tu embrasses avec tendresse...

Tu lui donne un 3e bisous et il en veut encore. Il boude un peu et tu grimpes sur lui pour l'asséner de baiser. Il couine, sourire aux lèvres et te laisse faire. "yeah.. comme -" tes lèvres sur les siennes le font taire. C'est doux Avana, c'est trop doux putain. Ça l'retourne. Ses paumes montent à tes joues tendrement, il caresse de son pouce, prolongeant le baiser. Il se recule un peu, pousse tes cheveux sur une épaule et te gardant près de ses lèvres, le blond chuchote "encore.." son nez caresse le tien tendrement.

T'as une armée de bisous à lui transmettre, mais ton préféré, tu le gardes bel et bien pour la fin. Tes lèvres contre les siennes, tu fonds dans ses bras, sur sa bouche... Putain ce que t'aime l'embrasser, Avana. Tu pourrais mourir comme ça et considérer que ta vie était belle. Sa main vient te caresser les joues et tu en profites jusqu'à la toute dernière seconde. Tu sens son regard sur toi et toi aussi, tu le regardes, même si tu ne le vois pas très bien dans le noir. Il en veut encore... et son nez caresse le tien, d'une douceur exquise. Ton cœur ne fait pas du tout attention à ce que ton cerveau lui dit, parce qu'il bat plus fort qu'à la normale. Sans dire un mot, tu te penches et l'embrasse encore une fois, sans venant faire danser ta langue avec sa jumelle, amoureusement.