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| | | La plupart des personnes qui te connaissaient bien savaient que tu avais une dualité, deux commerces, deux visages, celui qui sait se bastonner à s’en abîmer les phalanges et celui qui sait descendre avec un peu trop d’aisance l’alcool, ce soir, c’est le fêtard que tu présentais à la belle, celui qui s’avait s’amuser et qui ne regardait jamais sa montre. Tu n’avais d’ailleurs aucune raison de le faire, quand tu avais la chance de pouvoir te détendre et d’échanger une conversation sans à te soucier d’autre chose, tu le faisais à fond, et elle, cette belle inconnue à l’allure électrique, celle qui avait l’air de savoir ce qu’elle valait, ce qu’elle voulait, c’est de elle que tu te souciais, que tu voulais doucement faire tienne. Etat dangereux dans lequel tu te trouvais, celui du gars qui ne faisait pas attention, là sur le fief des Wild Eagles, dans ce qui s’apparentait à un QG, tu abandonnais presque toutes tes mesures de sécurité et encore plus quand c’est une femme qui te faisait face. Tu t’en foutais de son métier, de son âge, de ce qu’elle pensait de toi, de la vie, de la politique, tu t’en foutais de tout, parce que ce que tu recherchais c’était du plaisir inconditionnel, une page d’un livre éphémère qui finirait probablement au feu, dont tu oublierai l’existence tôt ou tard. Hochement de tête en réponse de son remerciement, sourire aux lèvres lorsque les verres se rencontrent. Tu restais stupéfait de l’aisance avec laquelle elle avait ingurgité la pilule, toi le loup solitaire, tu pouvais être un prédateur qui cherchait juste sa victime de la soirée, une confiance qui présageait du bon pour la suite, parce que ce serait mentir de dire que tu n’attends rien de plus de ce que vous avez commencé à partager. D’ailleurs, toi qui profitais d’habitude et savourais ton alcool à la belle robe ambrée, tu n’en faisais presque qu’une seule gorgée cette fois-ci, préférant te relever et tendre ta main à la belle. « Let’s dance. » désireux de vouloir t’éloigner du bar et de tes employés, de t’abandonner au milieu de la foule avec elle pour échanger beaucoup plus physiquement. A ton tour tu laissais doucement ton corps se faire manipuler par la musique, les yeux rivés sur elle, tu étais près, peut-être trop, mais cette proximité tu l’appréciais, et sur ces airs latino, tu te rapprochais toujours plus près d’elle, et tu savais pertinemment que le moment viendrai où tu l’effleurerai et te risquerai probablement à venir ancré tes mains sur ses hanches, résultat d’un désir grandissant et de barrières brisés par l’alcool ingurgité depuis le début de la soirée. |
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Un petit rire échappa à la belle lorsqu’elle vit sa surprise à la manière dont elle avait gobé la pilule sans aucune hésitation. « Je te fais confiance pour le test qualité, j’ai pas mon kit de chimie avec moi ! » se justifia-t-elle sur le ton de la plaisanterie mais en même temps, qu’allait-elle faire ? Elle n’allait pas commencer à faire les choses à moitié, à demander des pilules pour ensuite ne pas les prendre. Le voyant engloutir son verre plus ou moins aussi vite qu’elle avait gobé sa pilule, elle mit son verre derrière le comptoir pour que personne ne le pique. Elle aussi voulait danser sans être encombrée par un verre mais ce cocktail était vraiment trop bon que pour l’engloutir comme une sauvage. Elle prend donc sa main pour le suivre sur la piste. Faisant quelques pas à distance, tournant sur elle-même avec fluidité, elle s’approche bientôt de lui. Elle est latine après tout, on ne danse pas à quelques mètres d’écarts et alors qu’il choisit une approche plus lente, elle sourit et glisse une main dans son dos pour l’attirer à elle. Serrant leurs bassins ensemble, leurs mouvements de hanches s’accordent rapidement alors qu’elle caresse sa taille, sentant ses obliques musclés sous ses doigts. Au fur et à mesure de la danse, elle sent doucement la pilule faire effet ; elle n’avait pas à s’inquiéter en effet car elle sentait progressivement la douce chaleur envahir le bas de son ventre et lui donner envie de toucher, de caresser tout ce qui l’entourait… sachant que ce qui l’entourait pour le coup, c’était Ethan. Un sourire éclaira ses lèvres alors qu’elle se mordait légèrement la lèvre inférieure. « C’est pas mal ta came... » sourit-elle en se serrant un peu plus contre lui en ralentissant sa respiration alors qu’elle se tourne dos à lui pour coller ses fesses contre son bassin. Et les ondulations reprennent, plus lentes, alors qu’elle cherche clairement à éveiller son désir… il n’y avait plus moyen de le cacher à présent que c’était son objectif.
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| | | | | | Toute possibilité de revenir à ton bureau pour y travailler venait de s’envoler avec cette danse qui s’installait entre vous, tu n’étais pas un expert, mais la belle savait parfaitement danser, chacun de ses mouvements te donnais un peu plus chaud que le précédent. Tu n’avais pas l’habitude de croiser des femmes entreprenantes, et en réalité tu aimais être celui qui dirigeait tout d’une main de maître, mais là, tu étais obligé de succomber, son regard était aussi meurtrier que la main qu’elle ancrait dans ton dos, faisait danser sur ton corps. Mimique de mordillement de lèvres qui te ravissait au plus haut point, signe annonciateur d’une attirance que tu désirais. « Si elle te plaît je peux t’en trouver d’autre. » sourire taquin dressé avec aisance sur tes lèvres, élargie lorsqu’elle se met à danser contre ton corps, elle savait pertinemment comment faire monter la température et ça te plaisait. Toi tu en profitais pour ancrer tes mains sur ses hanches avant de les remonter doucement jusqu’à la naissance de sa poitrine. « Tu sais beaucoup trop bien danser. » tu as sous-estimé l’inconnue qui t’as taxé une cigarette la prenant pour une femme lambda et maintenant tu peux reconnaître ton erreur pleinement. Tu joues encore un peu avec elle, embrasse se déhancher qui t’embrases avant de la faire pivoter, son visage que tu découvres à nouveau, que tu détailles du bout de tes doigts, les yeux que tu captes sans jamais les relâcher, la bouche qui s’approche dangereusement avant de saisir la sienne, ta langue qui vient doucement inviter sa jumelle à danser, les mains que tu ancres dans son dos pour la rapprocher un peu plus de toi. Tu viens de montrer une fois de plus à quel point tu es faible, tu as été entreprenant, peut-être trop, trop vite. Tu as cédé à la tentation de ce moment et tu en profites presque à en suffoquer, elle pouvait avoir pleinement conscience de son effet sur toi, tu perdais toute la raison qu’il te restait et ton désir à son égard ne faisait que monter. « J’espère que j’ai pas été trop rapide pour toi. » sourire taquin, clin d’œil qui veut tout dire. C’était rare que tu ne demandes pas la permission dans ces cas là mais parfois c’était la meilleure chose à faire. |
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La danse était un domaine dans lequel la jeune femme était plutôt sûre d’elle, surtout quand il s’agissait de plaire à un homme car c’était relativement l’intitulé de son métier. Cette pensée la fit sourire alors qu’elle le remerciait pour son compliment. Alors qu’il la retourne pour faire de nouveau face à elle, elle s’étonne légèrement car peu de personnes abrégeait le fait d’avoir son postérieur qui ondulait contre son bassin… mais elle comprit rapidement le retournement car bientôt leurs bouches furent unis et leurs langues partaient déjà la découverte l’une de l’autre. Instinctivement, ses bras se glissèrent autour de ses épaules et une main s’enfonça dans ses cheveux alors que l’autre glissait dans sa nuque. Les effet de la pilule ne rendent que ce baiser plus sensuel et elle n’a déjà qu’une envie c’est de passer ses deux jambes autour de ses hanches et de disparaître dans un coin sombre… Leur baiser s’interrompt à son regret et c’est qu’il s’en excuserait presque, lui arrachant un rire. Trop rapide pour elle ? « Rien n’est trop rapide pour moi… » souffla-t-elle contre ses lèvres avant de les reprendre de plus belle. Sa mission du soir ? Aux oubliettes… Ce baiser était bien trop délicieux que pour laisser ce bellâtre disparaître dans la nuit. « Tu es toujours aussi entreprenant ? » sourit-elle en serrant un peu son bassin contre le sien, voulant causer la formation de cette bosse si distinctive. Si on lui demandait comment s’était passé sa soirée… elle dirait que les dealers étaient bien sapés, que la came était de qualité et que l’ambiance était branchée. Voilà. Elle pouvait oublier sa mission dans les bras du beau brun à présent.
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| | | | | | Sensation agréable quand elle vient s’emparer de ta nuque, tu pourrais presque dresser un sourire si ta bouche n’était pas collé à la sienne bien trop occupé à saisir le moment. Assurance qu’elle te démontre « C’est ce qu’on verra. » le défi est lancé, et tu comptes bien voir si c’est vraiment le cas, même si en soit son comportement la trahissait sûrement déjà. Deuxième salve, deuxième baiser qu’elle te vole cette fois-ci, inattendu mais ô combien plaisant, ta main qui glisse le long de son dos jusqu’à sa naissance. « Pas toujours non, mais je sens un feeling entre nous et je pouvais pas vraiment lutter. » elle sait sûrement autant que toi à quel point elle est attirante la belle, elle t’as attiré avec une facilité déconcertante dans ses filets et maintenant ses mouvements de bassins contre le tien, tu n’avais pas pris de pilule, mais tu n’en avais pas besoin parce qu’à elle seule elle savait t’embraser, naissance du désir bien réelle, bien visible. La tête qui se penchait jusqu’à son oreille « On change de terrain de jeu ? » ses lèvres que tu viens chercher éphémèrement avant de l’attraper par la main et de l’emmener avec toi loin de la piste, loin du bar, les escaliers que tu montes avec elle pour finalement atteindre ton bureau, si elle ne savait pas encore qui tu étais, tu venais de te trahir là maintenant, mais tu n’avais pas d’autre choix que de te rendre dans l’endroit le plus intime de l’endroit avec elle parce qu’elle avait déjà clairement réussi à te faire dresser bien plus qu’un sourire. La porte que tu refermais derrière toi avant de t’emparer à nouveau de son enveloppe charnelle que tu emmenais avec toi contre un mur. « Prête à jouer ? » susurré au creux de l’oreille alors que la main se balade le long d’une joue. |
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Vesta avait un joli sourire comme gravé au coin de lèvres. Déjà parce qu’elle commençait à planer tout en douceur… et puis parce que c’était échange ne pouvait pas mieux se dérouler. Le jeu, l’attirance, le défi, tout était là pour qu’elle n’ait qu’une envie : disparaître avec ce jeune homme dans la nuit et oublier tout lien avec la réalité, simplement vivre cette sensualité délicieuse dans l’instant. Et comme si il avait lu dans ses pensées, il lui proposa d’emmener cette petite fête ailleurs… Peut-être n’habitait-il pas loin ? Oh et puis même si il y avait vingt minutes de taxi, elle s’en fichait, elle se sentait monter et n’aurait même pas eu la force de décision de dire non à cette proposition. « Je te suis... » dit-elle avec un sourire en répondant à ce baiser qu’il vola… qu’il voulu éphémère mais qu’elle retint un peu pour en profiter un instant de plus. Des escaliers qui montent qu’elle monte en galopant comme la biche qu’elle peut-être, elle se rend pourtant bien compte que ce n’était pas ceux qui menaient à la sortie. Bientôt, elle se retrouva dans un bureau et essaya quand même de se reprendre un instant pour vérifier qu’elle n’était pas en danger. Elle avait cette capacité la Vesta a sortir d’une ambiance pendant un instant, simplement pour se sécuriser. Mais non, c’était clairement un bureau de manager ou de patron dans lequel il était comme en terrain conquis donc tout semblait en ordre… sauf que quelque chose fit soudain sens : «T’es le patron de la boîte en fait... » sourit-elle en se laissant appuyer contre le mur par le beau brun. Elle se mord un peu la lèvre alors que la sensation de ses mains sur sa robe est décuplée par la pilule. Passant ses mains dans son dos, elle l’attire d’autant plus à elle. « Jouer à quoi ? » le taquina-t-elle en effleurant ses lèvres, évitant de manière taquine ses baisers quelques fois avant de l’embrasser de plus belle dans un soupire lourd de désir. Elle le voulait, sans attente, sans cérémonie, elle voulait qu’il prenne possession d’elle.. Elle était d’ailleurs confortable avec les deux rôles, celui du dominant et du dominé, mais il avait tellement pris les devant ce soir qu’elle comptait sur lui pour être à la hauteur de ses promesses non explicitées.
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De toutes les choses inconsidérées que tu faisais de ta vie Ethan, celle-là était la plus répété, la plus fréquente, tu avais ce besoin de t’approprier les sourires que tu désirais, tu avais besoin de conquérir, de chasser ces proies que tu avais marqué de ton regard océan. Un désir qui devait être assouvi instantanément, tu n’avais pas la patience de ces charmeurs aux règles stupides qui se limitent à de chastes baisers. Non. Toi tu prenais ce qu’on t’offrait, et tu forçais parfois les portes pour obtenir des réponses favorables, fidèle à toi, fidèle à tes cornes. Sourire que tu dresses quand la proie se rends compte que depuis le début elle est dans le terrier, peut-être que c’est ça aussi qui te plaît, l’effet de surprise. « Mon secret est enfin dévoilé. T’es pas déçu j’espère. » les yeux dévorant que tu laisses planer sur elle alors que tes mains se frayent un passage sur son épiderme. Le souffle chaud dans le cou et la bouche qui vient heurter la peau avant de venir susurrer les quelques mots. « A celui qui tient le plus longtemps. » et à ce jeu là t’as un avantage considérable, mais tu ne l’utiliseras pas, tu ne profiteras pas de sa faiblesse pour gagner, alors tu plonges ta main dans ta poche et t’en sors une nouvelle pilule, tu casses votre lien charnel naissant délibérément, tu la fais se languir, mais après tout, c’est pour la bonne cause. « C’est pas drôle si t’es désavantagée. » ton regard océan de na la quitte pas, tu es accroché à elle pour la soirée et tu n’as pas besoin de la pilule pour savoir ça. Tu t’approches de ton mini bar et attrape deux verres les remplissant de ton whisky favori « Désolé j’ai pas de basilic. » clin d’œil rapide envoyé avant de gober la pilule d’enchaîner avec une gorgée, le verre que tu lui apportes alors que ton sourire s’empresse de reprendre place sur ton visage, tes mains baladeuses qui courent le long de sa silhouette que tu prends le temps de détailler jusqu’à trouver l’ouverture de sa robe que tu défais lentement. Tu sais que le désir la brûle tout autant, si ce n’est plus que toi, tu sais que c’est une douce torture que tu lui fais subir, mais tu ne peux pas t’en empêcher, tu veux voir se dessiner doucement les formes de son corps sous tes yeux désireux pour faire montrer un peu plus en toi se désir charnel déjà bien trop présent.
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Vesta était loin d’être déçue du secret qu’elle découvrait. Au contraire, cela l’amusait pas mal de se retrouver dans le bureau du patron alors qu’au fond c’était lui qu’elle venait espionner. Elle hoche donc négativement la tête lorsqu’il lui demande si elle est déçue alors que leurs mains parcourent fiévreusement le corps de l’autre. Le souffle de plus en plus haletant alors qu’ils semblent s’accrocher l’un à l’autre, Vesta écoute les prémisces de son jeu avec un sourire. « Tu dois être très sûr de toi pour vouloir jouer à ce jeui... » sourit-elle, à moitié impressionnée quand même par à quel point il était sûr de ses prouesses. Et en plus de cela, il se désavantageait en suivant son état d’intoxication ? Décidement… c’est qu’il commençait clairement à attiser sa curiosité le beau jeune homme… Prenant le verre de whisky, elle le tinta contre le sien avec un sourire et but une gorgée qu’elle laissa rouler dans sa bouche, rendant le basilic bien superflu face à l’explosion de saveurs de ce whisky qu’elle regrettait presque de ne pas boire à jeun. Elle repose le verre alors que les grandes mains de l’homme parcourent ses hanches et sa taille et viennent enfin défaire sa robe. Se tournant sur elle-même pour lui donnant une meilleure vue ce qu’il était en train d’ouvrir, elle se cambra sur le bureau pour que la fermeture éclaire descendent lentement sur la cambrure de ses reins… Par moment, avec un regard averti, on pouvait bien deviner qu’elle était stripteaseuse, il y avait une souplesse et une facilité dans les gestes qui n’était pas donné à n’importe qui. « Tu aimes ce que tu vois ? » demanda-t-elle avec un sourire de plus en plus large alors que la fermture descendait le long de son dos pour venir mourir au début de ses fesses et de la dentelle qui les recouvrait.
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