| | | Tu as fait l’erreur à ne pas commettre, tu as succombé à la tentation et tu t’es laissé noyé dans l’océan de désir qui vous entourait, tu t’es laissé charmé jusqu’à n’en plus pouvoir détourner le regard, tu lui as avoué que tu défendrais ce que tu considérais comme étant à toi ce soir. Personne ne te privera de celle qui te promet tant, de ce regard dont tu t’es épris, de ces lèvres dont tu es devenu accro, et si tu n’as pas encore son odeur sur ta peau, ça n’est qu’une question de temps parce que dans cet histoire il n’y a pas de place pour le suspens, parce que cette fatalité est bel et bien réelle. Surpris quand l’échange langoureux prends fin, qu’elle se dresse face à toi et te tends la main, finalement c’est elle qui aura cédé la première pour cette bataille et tu ne peux pas la blâmer parce que ton point de rupture n’était pas loin non plus, ça te fait plaisir de voir cette assurance qu’elle à, elle sait ce qu’elle veut, tout comme toi, après tous les dés étaient déjà jetés quand vous vous êtes embrassé. « Avec grand plaisir. » finalement le stripclub n’aura été rien de plus qu’une escale permettant de vous jauger, une pause où vous avez fait le plein de carburant, d’énergie. Sourire que tu lui renvoies alors que tu l’emmènes avec toi dehors « je vais pas te faire trop attendre alors. » et tu la conduis jusqu’à ton SUV garé derrière le club, tu lui ouvres la portière avant de prendre la place au volant. Il ne vous faut pas longtemps avant d’arriver jusqu’à ta grande maison qui est dans le même quartier. Le moteur s’éteint, tu as à peine le temps d’ouvrir la porte de ta propriété que tes lèvres rejoignent déjà les siennes, que tes mains glissent dans le creux de son dos. Enième baiser langoureux, tout ton être entre doucement en ébullition, chaleur qui te gagnes beaucoup trop rapidement, tu envoies valser ta veste et ta chemise sur le sol. Tu découvres lentement son épiderme que tu détailles du bout des doigts et laisse glisser tes lèvres dans son cou, passion qui s’installe. Tu es prêt à embrasser cette nuit de folie, à t’embraser comme peu de fois tu l’as fait, parce qu’elle a cette capacité à te rendre fou, ses mimiques, ses regards, ses lèvres qu’elle pince. Tu la convoitais et elle était désormais à toi, uniquement à toi, l’exclusivité que tu désirais tant était tienne. Doucement tu te reculais d’elle, torse nu, une dernière question avant que les gestes ne remplacent les mots « tu veux boire quelque-chose ? » parce que quand la danse aura commencé, quand les âmes se rejoindront doucement, il sera trop tard pour tout ça.
@Cassioppée Reed |
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